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Vers un monde de l'imaginaire
23 mars 2008

310 Présidentielles 2007,

relation privilégiée entre un groupe et un pays
image002    Dans notre beau pays françois, la personnalisation du pouvoir est un maître mot: il nous faut un chef, parait-il! Ce doit être une vieille idée héritée des gaulois, de l'ancien régime, et qui est parvenue jusqu'à nous, inscrite dans la constitution. Y déroger sera mal vu, mal compris, suicidaire politiquement, empreint de soupçons en tricherie etc.
    C'est bien dans le respect de cette convention implicitement partagée que se construit les élections présidentielles: un homme, un pays. À la suite de la victoire du "non" au référendum, un dialogue multi partis, syndicats, associations s'est instauré dans cette mouvance antilibérale et alter mondialiste. Il nous faut dépasser la personnalisation du pouvoir tout en faisant un tintamarre médiatique conséquent. Faire comme tout le monde dans la campagne de 2007 ne nous aidera pas à faire passer notre message en profondeur. Mentons gaiement, asseyons-nous sur les règlements trop rigides, imposons nos vues sur la puissance du groupe.
    À cette fin, je vais vous proposer un scénario tordu, plan média.
Au tout début de 2007, José Bové décide d'être candidat à la présidentielle. La campagne officielle n'est pas encore commencée, d'ailleurs toutes les dates inclues dans cette période sont réservées en voyages et rencontres internationales (c'est lui qui a le plus de relations à l'étranger): il ne sera pas en France, car il a déjà débuté son boulot de président. Avant de partir, il aura donné toutes les procurations nécessaires à Marie-Georges, Olivier, Laurent et les autres de Droits devant et des milieux alternatifs. Il peut bien s'excuser de ne pas être là, il est même permis de voter par procuration!
    Comme par hasard, la LCR, le PCF, le NPS n'entrent pas en campagne sous leurs couleurs, ce qui ajoute à la confusion et aux commérages des autres candidats. Sarko, Hollande, de Villiers en oublient leur programme, ont des propos interloqués à l'égard de cette attitude irrespectueuse des institutions. Le débat qu'ils auront alors enclanché: "M Bové a déserté la France, il se fiche des électeurs, où est donc passé le contrat qui relie Un homme et son pays?" Étonnamment, les communistes révolutionnaires ou pas n'ont pas souhaité présenter un candidat, subodorant le soutien à José: ce qui nous fait 4 plus 3%; allez 8% maxi pour Le syndicaliste agricole. La campagne débute, on a de vagues échos de ses frasques internationales: et puis les soutiens se font jour, avec des surprises comme Wächter et son MEI qui apporte 2% de plus à l'escarcelle. La corbeille gonfle sous les yeux hallucinés des autres candidats qui ne s'attendaient certes pas à tel scénario inédit.
    Toujours pas de Bové au soir du premier tour (il est en réunion avec le président chinois) et pourtant il arrivera second derrière Sarko. Laurent fera le débat final à sa place et déclarera vouloir dénucléariser les armées françaises, faute de cibles avérées. Le problème du bouton atomique est désamorcé, ainsi que sa responsabilité. Pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris, l'élection présidentielle s'est transformée par la volonté de toutes ces forces disparates en une élection d'une équipe au contour modifiable; pas sûr que José accepte de rester 5 ans à ce poste, d'ailleurs il songe déjà à laisser le premier tour à une femme. La rumeur est à son comble au soir du second tour, pire que quand il y avait Le Pen en 2002.
    Les barricades sont désormais médiatiques, sachons les utiliser au mieux pour influer sur notre destin.

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