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Vers un monde de l'imaginaire
23 mars 2008

311 Je crois en Dieu, je crois en l'Apocalypse, j'agis

image002    Les forêts à la surface de la Terre disparaissent encore plus vite aujourd'hui qu'il n'y a cinq ans: la superficie de la Belgique en ce qui concerne l'Amazonie seule, une autre Belgique pour le reste du monde. Après moi le déluge est en passe de devenir de l'histoire ancienne: je veux voir de mes yeux le monde s'écrouler, être la proie des flammes, des cyclones et de toutes ces turpitudes naturelles ou guerrières qui enchantent nos networks d'informations non-stop. Dieu n'a qu'à bien se tenir; ces paradis de canopée ne sont que des aberrations de la nature. L'homme sage va remédier à tout ce foutoir divin et enfin planter les arbres dont il a besoin, en ligne. En attendant l'avènement de ses jolies catastrophes, sachez que l'homme n'est sur Terre que depuis 6000 ans (créationnistes nord-américains) et que si nous continuons à aller à l'église, ce n'est que pour développer notre réseau mondial d'ordinateurs. Nous sommes en mesure, aujourd'hui, grâce à notre techno science d'écraser le monopole divin.
    Investissez dans les tronçonneuses plusieurs fois bénies par le dieu pétrole. Cessons d'être des apprentis sorciers, devenons des destructeurs confirmés. Il ne s'agit pas de se louper, la Nasa même a parfaitement analysé la situation d'en haut: une forêt de 60 cm seulement produit plus d'oxygène que les grands arbres. Allez les petits coupez-moi tout ça, il sera bien temps de réfléchir plus tard à comment éventuellement réparer tout ça!
    Les écologistes ne sont pas d'accord, et bien, ils ont tort; pour la simple raison que nous avons raison et que nous sommes capables de faire de la croissance sur la destruction. À les écouter, il faudrait tout mettre sous cloche, alors qu'un petit parc régional est amplement suffisant pour amener des touristes et rentabiliser l'affaire. Dans l'éventualité saugrenue où ils pourraient avoir raison, nous allons initier des structures d'urgence...

    Ce que nous pouvions redouter est en passe de s'accomplir; la forêt vierge et tous ses habitants risquent d'être délogés, décimés pour des raisons économiques et mercantiles, beaucoup plus rapidement qu'on ne le pensait jusqu'à présent. Le désastre écologique à l'échelle de la planète n'est pas loin, et nous ne savons toujours pas comment arrêter l'horreur. Une armée de bûcherons payée pour abattre toute l'Amazonie n'est stoppable que si les donneurs d'ordres y mettent le holà. Ce ne sera manifestement pas le cas, sortez vos mouchoirs pour pleurer la perte de la biodiversité. Ne rien faire aurait été si simple, vivre en bonne intelligence avec la Nature était trop paisible. L'homme a préféré la fureur du vrombissement du quatre temps au doux pépiement de l'oiseau perché en haut de l'arbre. Il s'est coupé de la nature par des blessures qui risquent de ne jamais cicatriser. En tronçonnant les forêts comme il le fait, il assèche (un gros arbre peut retenir une tonne d'eau) la terre et empêche la formation de l'air (oxygène produit par les arbres fonction de la surface de feuilles vivantes exposée au soleil).
    C'est un suicide général déclaré et imposé à l'humanité entière. Qui se cache derrière cette décision gravissime? Les décideurs qui redoutent la faillite, qui ont essayé de sauter par les fenêtres pendant la crise de 1929 et qui maintenant jettent la Terre complète. Nous sommes en face d'un tragique destin que les élites en place nous ont confisqué. Nous ne crions pas assez fort que nous voulons vivre, si cela continue, plus rien n'aura d'importance, certains bouderont ou accéléreront le pas en mettant le feu aux forêts, en salissant ce qui était encore propre. Il nous faut réagir vite! La volonté y est elle encore?

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