Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vers un monde de l'imaginaire
23 mars 2008

293 L'épanouissement dans une activité

Politique générale de l'utilité sociale et par conséquent de la nocivité sociale.
lib_re_les_cha_nesSi encore tous les emplois avaient la même valeur, comme dans une ruche où chacun ferait ce pour quoi il aurait les capacités.
Si encore tous les travaux entrepris respectaient l'environnement ou limitaient l'impact sur la nature au maximum.
Si encore tous les êtres étaient vraiment égaux entre eux, à tel point que la plupart n'auraient pas besoin de demander des ordres à un supérieur.
Si l'intérêt personnel se muait en profit collectif grâce à une grosse panne d'ascenseur social dans l'échelle des salaires.
Si la pyramide de l'âge, seule, pouvaient chasser toutes les hiérarchies absurdes.
Si les contrôles et la surveillance de son prochain se transformaient en amour ou au moins en bienveillance.
Si les profiteurs de la misère humaine et les destructeurs de la planète étaient enfin dénoncés et mis au ban de la société.
Si la compétition et les désirs de conquête n'étaient plus qu'un souvenir d'enfance.
Si l'égalité entre hommes, femmes, blancs, noirs, animaux et végétaux se resserrait.
S'il doit y avoir un avenir durable, par où passe t'il?

    Le malaise est patent, présent partout à la surface de la planète, à divers stade de gravité en fonction des milieux, du stade de développement, de l'éveil des consciences.
    Par média interposés, ceux qui ont pris l'habitude de nous diriger et qui, maintenant installent leur progéniture pour prendre le relais, feignent d'ignorer le problème démocratique.
    Pour nous endormir un peu plus, ce personnel dirigeant nous impose la croissance accompagnées de nuisances. Elles s'allient à l'encontre de nos envies, salissent notre cadre de vie.
    Trop contents de se voir dans la presse people, les puissants narcissiques nous précipitent dans un monde de KO. Les grenouilles de célébrités coassent à l'écoute d'une personnalité connue ou de son évocation. Est-il dans le camp de la pensée unique, est-il opposant?
    Les média sont majoritairement à eux, si on les laissent encore faire ce qu'ils veulent de la société, elle risque de s'enfoncer un peu plus dans le marasme chaque jour. Prendre conscience de cet état de fait, puis mesurer notre implication personnelle, pour que cette situation perdure ou pas, est à la portée de chacun.
Les bouc-émissaires sont bien pratiques, en cela qu'ils rejettent "une" responsabilité sur un individu ou sur un groupe identitaire. Ils pérennisent les confrontations et la compétition entre individus, pas étonnant quand on sait que les principaux patrons de presse ont aussi de gros intérêts dans les industries de l'armement. Faîtes le savoir, par le ouie dire, la rumeur et le téléphone arabe. Il n'y a, en ce domaine, que la perte de clients "morceaux de cerveau" qui peut leur faire peur; pour les amener à réfléchir sur leur condition de dispensateurs de mort, de fausses nouvelles, de pensée unique erronée, il faudra beaucoup plus d'efforts.
Surveiller son prochain, en le soupçonnant de tous les maux par défaut, est la conséquence d'une schizophrénie sécuritaire exacerbée. Les rayons de supermarchés sont plein de produits (il parait que cela fait vendre), les fins de mois sont difficiles. Dans la jungle des têtes de gondole, il n'y a qu'à se servir, Lapeyre le fait bien en Amazonie. Les repères éthiques ne sont valables que pour le petit peuple.
Comme si ça ne suffisait pas, la société patriarcale s'amuse à continuer d'exaspérer les femmes en les considérant encore comme des sous-hommes, au prétexte des forces de la tradition. À l'époque des ordinateurs et de tous ces bijoux technologiques qui ont révolutionné notre vie, l'argument est fallacieux. La différence de 25% dans les traitements entre hommes et femmes est savamment entretenu, pour que la compétition entre les deux genres dure encore longtemps.

    En disant "NON" au traité établissant une constitution pour l'Europe, au delà des clivages droite et gauche, la France a voulu surtout dire "STOP" au massacre de notre cadre de vie, aux embouteillages, aux bordures de trottoirs réglementées, à la chosification de nos existences... Imperturbables, les tenants de ceux qui veulent que ça continue font comme si rien ne s'était passé. Le coup de force idéologique se prolonge. Les zones rurales s'urbanisent parce que le neveu du maire fait partie d'une entreprise de BTP, Les rubans d'asphaltes s'allongent, les autos les chevauchent, les camions de sucettes viennent de fort loin, l'effet de serre se précise, les espèces sauvages disparaissent. Pour surveiller notre santé, on nous promet la puce sous-cutanée, ce qui nous la met à l'oreille. Les lois coercitives nous invitent à l'attentisme. L'occasion était trop belle de foutre en l'air ce système trop bien ficelé pour être honnête.
    Attitude irresponsable diront certains; lorsque l'on s'était débarrassé du roi en 1789, des commentaires similaires ont du être propagés par les nostalgiques.
    En attendant, les travaux vont bon train, on essaie de retrouver la croissance... des nuisances. Brûler du pétrole pour se donner l'impression d'être productif. Faire tourner les engins de chantier pour rentabiliser l'investissement. Prendre sa voiture pour ne pas rater l'embouteillage du dimanche soir. Avoir besoin de sa tronçonneuse car elle a libéré le bûcheron qui sommeille en chacun de nous. Ce doux ronron du générateur diesel qui nous fait chaud au cœur avait tout pour nous rassurer.
    Qu'il va être dur de nous réhabituer au chant du merle! Avant cet avènement, nous devrons écouter le chant du cygne.
    Comme de bien entendu, le gouvernement, qui s'est donné cent jours (ben voyons), va nous octroyer de la flexibilité patronale et un devoir productif aux petits français. De problème sociétal ou environnemental, point question, cela se fera par ordonnance pour aller vite: auprès de qui demandera t'on le remboursement des soins?
C'est parti; le pouvoir reste dans leur main, damned!

Publicité
Publicité
Commentaires
Vers un monde de l'imaginaire
Publicité
Publicité