200 Ze veux pus du nucléaire

    Je ne veux plus du nucléaire parce que c'est nul, car ça ne fait bouillir qu'une machine de Papin (mort en 1714).
    C'est vrai qu'on devrait être en droit d'attendre autre chose de la "fission de l'atome" que de faire chauffer de l'eau!
    Tous ces noyaux qui s'entrechoquent dans la criticité, contiennent potentiellement une énergie électrique directe (l'électricité n'est pas autre chose que le déplacement de l'électron périphérique dans un métal), et on se fait chier avec les fluides caloporteurs (sodium et eau), avec des fuites d'effluents contaminés et puis: un rendement énergétique lamentable (énergie produite par rapport à l'énergie prévue; avec une calculette relativiste). Ah là là, quel gâchis!
    Grâce à toutes ces partiecules alfam, béta et gamin et aussi les accélérateurs de neutrons et à quarks, on a des chances de déboucher sur des trucs un peu plus neuf que ceux du XVII ème siècle, non!.
    C'est qu'on risque de finir tous à la bougie avec tous ces chercheurs qui se la coulent douce...
    Prenez les scientifiques: y'en a-il un qui s'interroge sur la nécessité d'avoir plutôt un ministère de la trouvaille plutôt qu'un ministère de la recherche?
    La technicité; ce n'est pas forcément parce qu'elle nous sert qu'on l'a complètement domestiquée. Une réaction salutaire s'impose pour que tout un chacun exprime ses aspirations, "veut-il voyager, qu'il rêve des bords de la route et de ses arrêts".
    Les routes fleuries de parfum, d'accueil et de partage sont préférables à celles bordées de matières plastiques moulées (des décharges déguisées).
    Vouloir le premier chemin plutôt que le second n'est pas innocent; il procède de plus de 95% des aspirations de la population: vivre enfin en harmonie avec le désir de faire, et, sa réalisation. Cette façon de conjurer un sort attribué à l'humanité (dégrader son espace naturel), en adoptant une démarche positive, ouvre ce livre étrange de l'optimisme qui nous fait espérer qu'enfin les oppresseurs soient simplement moins féroces.

    Ami qu'attends-tu de t' bouger éd' rester, amis confondus entretiennent le langage, le langage. Ainsi se matérialise un peu tous les jours "Son" monde, né de l'imaginaire et projeté dans le réalité, qui n'aurait plus besoin de faire mal.
    D'une manière elliptique la transition continue, par le fait que 80 % des gens ne veulent pas du nucléaire, car ils savent qu'on ne leur a jamais demandé leur avis démocratiquement, d'une part, et que la gestion des déchets radioactifs produits par cette filière mortifère se déroulera sur des générations, d'autre part.

Cette majorité silencieuse acceptera-t-elle encore longtemps de se taire sur ses aspirations profondes? Suivons la suite des évènements pour connaître le dénouement.