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Vers un monde de l'imaginaire
23 mars 2008

299 Le Medef glorifie la loi du plus fort,

les syndicats ouvriers protègent les droits des plus faibles.
dallas_lhagman2    Cet axiome respecté par chacun des antagonistes perpétue la lutte des classes. Selon où on se place, la lutte contre l'exploitation du prolétariat ou l'évolution du CAC 40 est la chose la plus importante. L'homme se laisse oublié et rejoint une statistique bien éloignée de ses préoccupations quotidiennes. Le travail ne se résume pas à une source de revenus. C'est ce que dans l'entendement général, on voudrait nous faire croire pour nous faire oublier les autres problèmes. Les choses doivent changer pour que le climat social s'apaise et que chacun trouve une occupation utile à la collectivité.
    L'égoïsme ou bien son manque doivent être reconnu comme une variable humaine, au même titre que l'obtention de diplômes. Est-il normal que des professeurs d'Anglais, à force de découragement administratifs ou autres deviennent clochards et que des débrouillards dans les affaires puissent vendre de la fausse terre en aérosol pour que les propriétaires de 4X4 justifient l'utilisation de leur véhicule.
    C'est parce que toutes les règles morales s'effondrent ou se sont déjà effondrées que de plus en plus de personnes se mettent en marge de la folie capitaliste ou de la réussite personnelle. Les collectivités, ayant le même discours, se retrouvent avec des cohortes de désabusés de ce système qui ne respectent plus rien (qui se souvient que l'autoroute A7 dans la vallée du Rhône aurait dû être gratuite en 1990, alors que les ASF {autoroutes du sud de la France} viennent d'être introduits en bourse?), la prochaine étape étant sans doute la remise en cause de l'intégrité humaine. Tirons la sonnette d'alarme avant que cette logique malsaine n'arrive à son terme: actes de personnes qui pètent les plombs.
    Dans une société responsable ou qui se dit telle, un certain ménage s'impose à tous les niveaux décisionnels pour repousser l'inacceptable. Dans la course à la profitabilité et à la croyance de l'immuabilité des indicateurs boursiers, les nouveaux esclaves de la flexibilité et de la délocalisation apparaissent. L'état devrait réguler les excès, mais pour l'heure préfère se mettre du côté des bourreaux de travail. Courtiser les plus forts, ignorer ceux qui tendent la main pour demander de l'aide (et qui sont les plus nombreux) est une politique de court terme, qui peut même conduire à l'insurrection violente.
    Plutôt que de remettre en question ce qu'il y a dans la cocotte et éviter toute projection, on essaie plusieurs type de couvercles: anglais, danois, polonais etc, parce que la cuisine électorale nous l'impose, on augmente les gaz pour le feu de la croissance. Y a t'il un pilote dans cette mondialisation?

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