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Vers un monde de l'imaginaire
23 mars 2008

295 Décroissance, si on veut

Le développement des alternatives
image001    Nous voudrions bien nous libérer de ce qui nous oppresse et parfois cette libération s'accompagne de l'asservissement à autre chose: par exemple, le téléphone portable nous a libéré du fil du fixe et par contre coup nous a obligé à être plus réactif aux demandes du lointain, le virtuel a pris le pas sur le réel. Avec près de 50 millions de téléphones portables en France, ceux qui persistent à préférer le réel (demander des sous à une postière en chair et en os, plutôt qu'à un robot distributeur de billets) sont proches de la relégation.
Toutes les valeurs de nos aïeux ont été inversées.
    Le refus manifesté à "ce progrès", ou à d'autres, dépasse, pour les tenants de "ce progrès", celui de la ringardise pour passer à celui de l'inadaptation à notre monde moderne. Nous sommes de plus en plus nombreux à décrocher, inconsciemment ou pas de ces diktats techniques, sociétaux imposés par le dieu "Sciences / progrès". Alors, comme dans des jeux d'ordinateurs, des humains prennent des risques inconsidérés quant à leur vie ou à celle des autres (un peu de canoë kayak dans une rivière en crue, renverser un cycliste ou un piéton comme si c'était un "sprite" d'Atari).
    Sporadiques au départ, ces égarements sont vite oubliés et mis sur le compte d'une irresponsabilité "individuelle". Le médecin pourra diagnostiquer chez un homme ce dérangement "passager" pourtant lourd de conséquence pour la victime. Mais quand une bonne partie de la société sera atteinte, qui pourra se présenter comme toubib; le pape, les politiques, les prévaricateurs repentis?
    L'intuition d'un futur comme celui-là n'est pas d'un optimisme rayonnant, pourtant, en écrivant ces quelques mots; c'est bien d'exorciser notre communauté humaine contre les dangers de cet avenir sombre. "Tu, vous vous inquiétez pour rien; de toute façon, vous n'y pouvez rien; vous n'avez (petite crotte d'homme, altermondialiste à la con) aucune prise sur le destin du monde", c'est ce que diront  les chefs de troupeaux des multinationales du crime et de l'amour associés (marchands d'armes et églises de la foi).
    Ils ne veulent pas lâcher le morceau de leur pouvoir terrestre, nous l'avons compris: ces chefs cherchent à détruire, souvent malgré eux, l'humanité. C'est à l'ensemble des hommes, qui ont pris conscience de l'impasse mortifère dans laquelle, collectivement, nous nous engouffrons, de contrecarrer cette  perpétuation suicidaire du modèle libéral. N'obéissez plus aux injonctions publicitaires, délocalisez vos centres d'intérêt, devenez actifs dans les alternatives, sortez de votre torpeur cathodique, soyez à l'écoute du vivant.
image003    Pour être en cohérence avec vos propres aspirations, qui auront des chances de rejoindre celles de 6 milliards d'individus, abandonnez vos chapelles idéologiques (celles qui ont pourtant eu le temps de faire leurs preuves, qui n'ont réussi qu'à entretenir "l'inexorabilité d'" un monde barbare), devenez simplement humain, conscient que le destin de l'humanité est aussi entre vos mains.
Qu'importe la propriété individuelle, si ce que nous allons léguer à nos enfants ressemble à un petit tas de cendre. L'image paraît un peu forte; tous les indicateurs scientifiques (si on leur donne un peu de foi), année après année, convergent vers une dégradation accélérés de tous les écosystèmes.
    Si chacun de nous se laisse aller à ne rien faire, à compter sur les responsables qui prouvent encore, aujourd'hui, qu'ils ne contrôlent plus rien, nos enfants n'auront pas de futur. Voulons-nous être punk pendant une génération (25 ans) et puis: "stop la vie", ou alors peigner nos idées sans artifice pour que la terre vive encore longtemps?
    Ça va, j'ai pas été trop dur avec vos certitudes!

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