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Vers un monde de l'imaginaire
21 mars 2008

254 Désalinisation de l'eau de mer

pour reconstituer une couverture nuageuse dans les zones tropicales désertiques
image002    Les pays occidentaux situés en majorité dans les zones tempérées sont maintenant bien développées, on peut toujours en faire un peu plus: par égoïsme... À notre époque globalisée, les déséquilibres sont flagrants: les gagnants sont toujours les mêmes et les perdants aussi. Notre rapport avec le succès personnel ou national doit être modifié, pour déboucher sur un partenariat mondial, où personne ne sera lésé par des volontés hégémoniques.     Cela suppose des changements profonds dans nos mentalités, ici, et partout sur la surface de la terre. Pendant des décennies, voire des siècles, l'exploitation a été la règle, que ce soit dans le domaine des ressources naturelles ou de celles des hommes.
    Le PNUD (programme des nations unies pour le développement) se heurte aux prêts bancaires et à ses remboursements, tout ceci pour des pays dévastés économiquement et par voie de conséquence socialement.
    Qu'une proposition vienne du tissu local ou d'une instance internationale ne devrait plus avoir, à l'heure actuelle, qu'une importance minime, si on veut éviter les insurrections sporadiques qui émaillent bien des pays du monde. En tout état de cause, des individus bien nourris et dégagés de contingences matérielles multiples ont plus de loisirs pour réfléchir. Ces écrits en sont la preuve, puisqu'ils proviennent d'un individu de ce genre!
    Oeuvrons pour le bien de tous, ne pensons plus à nous faire la guerre et les différences de cultures s'estomperons dans l'amitié réciproque.
    Bon! Près de 70% de la planète sont des océans, surfaces étales, agitées par les tempêtes et les marées. Leur évaporation n'est pas négligeable, mais reste cantonnée dans leur lieu géographique. Plus les océans et mers son près de l'équateur, plus leur salinité est importante (35 grammes pour un litre), moins elle est buvable. Des usines de désalinisation de l'eau de mer existent dans certains pays du golfe persique, elles sont bien sûr alimentées avec de l'énergie fossile, alors que dehors, le soleil tape fort.
    La caractéristique climatique de ces pays tropicaux bordés de mers, devrait les inviter à faire évaporer leur eau de mer en grande quantité au milieu de leurs dunes, afin de changer leur climat. Avec des pompes alimentées par des panneaux photovoltaïques, de multiples brumisateurs rafraîchiraient localement, d'abord et durablement, ensuite l'atmosphère.
    Ce n'est pas que la population aurait besoin d'autant de sel, mais au moins celui-ci ne serait pas rejeté immédiatement à la mer. D'un point de vue strictement économique, dans l'acception couramment admise aujourd'hui, le résultat peut être jugé comme nul ou même anti-productif; mais créer des espaces fertiles au coeur du désert n'est-elle pas une sorte de conquête de l'intelligence et du savoir-faire humain sur des territoires au climat ingrat.
    Pendant que les pays du nord font fondre leur pôle, par leur utilisation immodérée de pétrole fossile, et que parallèlement, insensiblement, d'année en année on assiste à la destruction des forêts primaires en pourtour de l'équateur, empêchant par la même la fixation de l'eau, les nuages qui s'accumulent ne savent plus où il faut faire pleuvoir.
    S'il n'y avait pas les pingouins, les morses, les ours polaires et queques Inuits, la fonte de la banquise ne serait pas si grave. Pendant des millions d'années, l'eau s'est condensée aux pôles, et là, avec les activités humaines, en 200 ans, une énorme quantité d'eau est remise en jeu dans l'atmosphère et la biosphère.
    Selon les points de vue, il y aura des cataclysmes, ou tout finira par bien se passer, génie de l'homme oblige. Ce qu'il y a de certain, c'est que le climat va changer et que les cataclysmes ne vont se produire que pour s'adapter à cette nouvelle donne.
    La société humaine nous a amené devant cet état de fait, incontournable, notre adaptation (ou notre mort) est innéluctable. Restons optimiste, penchons plutôt pour notre adaptabilité et voyons ce qui pourra nous arriver, comment remédier à des problèmes qui surgiront.
    Nous avons choisi l'habit d'apprenti sorcier jusqu'à présent, il ne nous reste plus qu'à revêtir les atours de sorciers confirmés. Que la compréhension des phénomènes climatiques et physiques nous servent enfin à réparer nos erreurs passées, que l'on pourra qualifier d'accidentelles! (difficile d'être juge et parti)
    La prise de conscience tant individuelle que collective étant en plein essor, il s'agira, après Rio, Kyoto, Johannesburg, de savoir quand l'humanité arrêtera le bousillage général de la biosphère. Enjeu planétaire du XXIème siècle pour la survie de ce qu'on a connu et qu'on aimerait bien continuer à connaître.
    C'est par la compréhension de phénomènes physiques, climatiques, environnementaux en plus de ceux des ressorts humains qui poussent à la financiérisation de toutes choses que nous finirons par trouver une, des solutions pour sortir la terre de ce mauvais pas.
    Il n'est pas donné à tout le monde, hélas, d'acquérir ou de trouver un intérêt à avoir une culture encyclopédique et relier toutes ces connaissances dans un projet de société.
    En abandonnant toute prétention de supériorité, en le prouvant par des écrits suivis d'actes, ceux qui rêvent d'un autre monde donnent le meilleur d'eux-même pour le bien de tous. Des solutions doivent être trouvées, maintenant assez vite, pour éviter que les incendies de forêt ne ravagent tous les pays.
    Nous allons revenir une fois de plus sur les aspects météorologiques, car prier le ciel pour qu'il pleuve ne suffira peut-être plus.
    30% des surfaces terrestres sont des parties émergées. À force d'éloignement d'un océan (Sahel par exemple), de déforestation massive, de bétonnage intensif, d'assainissements drainant, l'eau ne peut plus être retenue par les végétaux.
    Malgré la fonte des pôles, les surfaces maritimes n'ont pas grandi en proportion, l'évaporation des océans (fabrication des nuages et de la pluie) n'arrive plus à compenser la désertification croissante des surfaces émergées. À notre avis, c'est par une démarche volontaire de toute la planète, qu'il nous faudra les irriguer par les mers, en recueillant le sel, afin d'étancher notre soif et cultiver les plantes dont nous avons besoin.
    Sacré beau chantier qui nous attend. Ce texte est écrit le 26 juin 2004; nous sommes convaincus de nos analyses. Auront-elles un quelconque écho auprès des décideurs ou des scientifiques patentés? Là se trouve l'incertitude.
    Qu'on ne vienne pas nous rétorquer que c'est impossibla à réaliser alors que des gazoducs et des oléoducs sillonnent les continents et que la mer d'Aral se transforme en timbre poste: tout ceci n'est qu'une volonté politique à avoir et à tenir.

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