Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vers un monde de l'imaginaire
21 mars 2008

253 En ce début 2005,

la modification de paysage audiovisuel international fit l'effet d'une bombe; l'ONU, continuant dans sa course de remise en ordre de l'ensemble de l'humanité, faisait passer le message  qu'on regardait trop la télévision, que par exemple les français en voyaient plus de trois heure et demie par jour et l'éthiopien même pas cinq minutes, qu'on avait d'autres choses à faire que de rester planté devant.
ondes_hertziennes_2    Comme l'ONU ne se sentait pas de mettre des gendarmes derrière chaque individu, et profitant de son aura grandissante dans la population, elle s'arrangea pour contrôler l'attribution des ondes hertziennes et satellitaires. Son but avoué était de produire deux heures d'émission journalières unique (une heure avant le coucher du soleil, une heure après) dans toutes les langues. Les chaînes traînèrent des pieds, mais la population suivit comme un seul homme la chaîne de l'ONU.
    Devant la dégringolade de l'audimat des autres chaînes en "prime time" et de la fuite des annonceurs touchés en plein vol par la décroissance générale, les grands groupes audiovisuels se plièrent de mauvaise grâce à cette réduction de la plage horaire de diffusion.
    Il fallait bien faire quelque chose, et ce quelque chose passait par la volonté commune de ne plus être uniquement spectateur de l'état du monde. L'ONU passa donc par une auto coercition pour relancer une "machine sociale" grippée.
    Tous les acteurs économiques s'étaient finalement épuisés dans une compétition qui avait rendu les structures "dinosauresques" fragiles au cours du temps. À vrai dire la croissance avait bifurqué vers 50 chaînes régionales ou nationales diffusant sur le même créneau horaire: "dans une compétition de course à pied, on est sur le même stade, seulement on n'est pas dans le même couloir". L'image sportive finit d'enlever la décision, chez les téléspectateurs qui dépassaient la dose télévisuelle permise et chez les diffuseurs qui finissaient par se rendre compte qu'asseoir la population devant les écrans, en flattant leurs faiblesses ne faisait que ramollir cette même population; situation qui était en complète contradiction  avec ce que désirait les hommes politiques pour la société civile.
    Certains annonceurs poussèrent les diffuseurs à qui mieux mieux pour la créations de ces nombreuses chaînes thématiques bientôt autorisées. Comme il se doit de nombreux irréductibles agitèrent le drapeau de la liberté d'expression, il fallut légiférer pour que la décision soit entérinée, et puis tout était resté en l'état pour la radio qui n'occupait qu'un seul sens: l'ouie.
    Ce fut par ces artifices tactiques que la France inaugura une certaine libération de ses forces (en se libérant de ses chaînes émettant 24h/24h); il y avait encore tant à faire avec les consoles de jeu et les ordinateurs...

Publicité
Publicité
Commentaires
Vers un monde de l'imaginaire
Publicité
Publicité