226 Le fait électricité

    De par les connaissances accumulées depuis la découverte de la radioactivité, des radioéléments, des sources de neutrons lents et directifs pour initier la fission, en ayant soin d'atteindre une certaine probabilité pour que l'énergie dégagée ne soit pas ridicule, le génie humain est quand-même parvenu à maîtriser tant bien que mal tous ces paramètres.
    Quand par ailleurs la théorie rejoint la technicité, on se rend compte que de nombreuses pistes sont restées inexplorées.
    À titre d'exemple, le "coeur" du réacteur est tenu pour une vérité et n'est peut-être, en fin de compte qu'un postulat: c'est mentalement, militairement que la source d'énergie, parfois explosive a été concentré en un point.
    La même erreur a été reproduite avec les paraboles circulaires, concentrant les faisceaux du soleil en un foyer unique: l'eau chaude sanitaire n'a nul besoin d'atteindre les 800 ou 1000 degrés que ces engins peuvent atteindre. C'est pour cela que des paraboles cylindriques  convergeant les rayons solaires sur un tube de cuivre (une ligne) sont plus adaptés à la production d'eau chaude.
    On est en droit de s'interroger sur la pertinence  de réacteurs nucléaires à eau pressurisée qui nous sont, et proposés et imposés, avec tous les processus de fabrication qui vont avec! En d'autres termes, est-il possible de substituer au terme "coeur" du réacteur (ponctuel), le terme "moelle épinière" du réacteur (linéaire) et en conséquence toutes les façons de produire de l'électricité?
    Imaginons ce qui suit:  toutes les pistes de recherches, d'interrogations méritent au moins une lecture, la panière à papier n'étant jamais bien loin de toute façon.
    Toute l'industrie nucléaire a commencé par la pile atomique, modèle miniature des centrale de puissance: faux départ puisque déjà, à partir où il y avait divergence (réaction en chaîne), il fallait modérer cette réaction pour ne pas faire exploser la casserole!
    Le modèle théorique n'est pas remis en question: une source de neutrons (mélange de bérilium et de radium) directifs initie la réaction sur l'uranium, non plus présenté sous forme de masselottes dans un coeur, mais disposé en câble (ou tronçons de câbles aboutés avec ou sans modérateur entre chaque tronçons!?) entouré de matière réfléchissante (graphite et oxyde de béryllium) pour que les neutrons restent dans le conducteur en uranium.
    La fission se produit selon les calculs probabilistes en scindant les atomes d'uranium 235 (ou de plutonium 239) en lanthane et brome avec formation de béta moins (électron) et de 3 neutrons. L'électricité en théorie est produite à l'intérieur de ce câble dont la section et la longueur sont à déterminer. Il ne reste plus alors qu'à la rendre alternative pour la transporter sur de longues distances.

    Bonjour Monique, depuis au moins trois ans qu'on ne s'est vu, cette phrase que tu as prononcé (eh, on se tutoie!) a pas mal tournée dans ma tête: "Les centrales nucléaires ne font que bouillir de l'eau et marcher des machines à vapeur!"
    Après m'être moqué de ce fait à la dernière page de ID10, voici une suite que je te soumets. Je ne sais pas si cela servira beaucoup pour empêcher l'EPR d'arriver, mais au moins je demande l'avis de personne qui manient mieux la règle à calcul et les théories que moi.
    Il existe bien des piles atomiques de formes sphériques ou cylindriques, après tout, un câble n'est qu'un cylindre très allongé.