193 Les cowboys ont attaqué fort Bové au petit matin

    Il s'y attendait, mais pas comme ça et pourquoi ce matin-là?
    Les arcanes des assaillants sont parfois obscures! Avec leur fieffé zélicoptère, menottes au ceinturon, armés de leur bon droit, ils défiaient un symbole de la résistance à l'oppression mondiale.
    Quelle mouche les a piqué: la remise de peine du 14 juillet!?
    "Souriez braves gens, nous ne sommes pas aussi inflexibles que nos opposants semblent le dire. Pour preuve, nous allons pouvoir enfermer tous les terroristes subalternes et fort Bové restera à jamais inviolé et inviolable.
    Nous vous le disons, croyez-nous, vous n'avez pas le choix, nous avons de quoi vous saigner vingt fois s'il le faut."
    Sur ces entre faits, la résistance contre le pouvoir du plus fort s'organisa. D'aussi loin que pouvait venir les nouvelles, les stratégies n'étaient pas les mêmes...
    Comme un vol d'étourneaux, les clivages locaux et l'envie du compromis ralentissaient la progression du changement. Les caciques de la contestation s'entredéchiraient sur des broutilles.
    Pendant ce temps-là, un par un, patiemment, le pouvoir éliminait les pions gênants de l'échiquier mondial.
"Il n'y a pas de jeu: il n'y a que le pouvoir", cette devise résonnait dans sa tête comme une obscénité.
La vie ne doit pas être ça!
    La démocratie imposait, parait-il, que ceux qui nous dirigent soient au dessus des lois de la république.
    "Saint Berlusconi, tu nous a ouvert les yeux, c'est vrai; les plus forts doivent être protégés et les gueux piétinés."
    Avec une telle mentalité, demandons immédiatement aux nobliaux et roitelets d'abdiquer afin de faire parti des  hommes.
    Eh oh, là haut, descendez de votre piédestal pourri, vous risquez l'accident.
    "Rien à faire: au nom de la loi, je vous arrête, les fauteurs de troubles: on aime pas ça!"

À qui le tour?
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