133 OGM, main basse sur le vivant

   

A l'initiative de la Confédération Paysanne, relayé plus tard par ATTAC (Association  pour la taxation des transactions financières pour l'aide aux citoyens), un débat citoyen sur les OGM (organismes génétiquement modifiés) et leur brevetabilité a pu voir le jour.
    En même temps que le débat, des actions fortes d'arrachage de cultures en plein champs et dans les serres de centres de recherche ont été effectuées.
    Il est vrai que, sous couvert (au départ) de nourrir la planète avec des espèces à haut rendement, les semenciers comme Avantis, Monsanto, voire Limagrain ont voulu s'emparer de l'énorme marché alimentaire mondial. La communication de ces groupes n'a cessé d'évoluer, mais elle fait toujours miroiter des bienfaits pour la santé et des rendements impressionnants.
    En ce qui concerne le domaine médical, le génie génétique peut faire ses preuves, l'embêtant c'est que pour mettre un médicament sur le marché il faut 10 ans et pour un aliment 3... La dissémination de gènes bizarres aux autres plantes par le biais des pollens fait craindre le pire. Les OGM prennent toute une population comme cobaye de savants fous: en fin de compte ce qui  intéresse les groupes industriels du génie génétique; c'est comment se remplir le portefeuille le plus vite possible.
    En ce qui concerne les rendements promis aux agriculteurs, qui, on le sait bien dans les bureaux, ont toujours fait ce que les mecs en cravate leur disaient de faire; il ne sont pas là (entre 6 et 8 % de moins aux Etats-Unis). Leur agriculture basée sur une hyper mécanisation et des engrais/pesticides à outrance produit un appauvrissement accéléré des sols.     La communication de contrevérités par les entreprises du génie génétique et par leurs alliés dans les rouages de l'état nous fait présager un avenir inéluctable.