105 Nîmes - 30 juin 2001

Compte-rendu de la manifestation.
    A l'initiative du CALCIN, du "réseau pour sauver tout ce qui peut l'être encore", un remake du 30 juin 2000 fut tenté à Nîmes. A l'évidence la mobilisation ne fut pas à la hauteur de ce qui était escompté, néanmoins, la majorité des associations importantes étaient représentées: inculpés de Millau, inculpés de Fumel, relaxés de Lunel, associations de protection de l'environnement du Gard et du Puy-de-Dôme, association France Palestine, revue Silence, réseau Sortir du Nucléaire, syndicat CNT-AIT, fédération anarchiste, Nature et Progrès, ATTAC Gard, d'autres que j'ai oublié plus quelques stands alimentaires.
    Mettre en parallèle les 500 personnes de Nîmes aux 100 000 de Millau serait absurde. Des luttes internes aux associations, un défaut de communication, une autorisation de manifester refusée par la mairie et accordée de justesse par la préfecture ont fait que le nombre de participants fut restreint.
    A l'ombre des platanes, sur la place principale de Nîmes, 5 poubelles de tri sélectif étaient installées, on reconnaissait facilement l'équipe des organisateurs à leur T-shirt jaune, la buvette présente aurait pu étancher la soif de plus de monde. Par conséquent la manifestation prévue à 17 heures fut remplacée par des prises de parole. A la tombée de la nuit, une fois la place remise dans son état d'origine, un campement fut organisé sur le site prévu pour l'incinérateur à venir, à côté de la station d'épuration, sur les terres les plus riches du coin.
    Le lendemain, chez un collant du réseau pour sauver tout ce qui peut l'être encore, 5 ou 6 inculpés de Fumel furent interviewés par le bras droit (jeune) de Mermet.
    Esprit de Millau, es-tu là? On le saura en 2002, à Fumel sans doute, mais rien n'est fait encore!