46 L'homoncule est-il nombriliste?

(petit homme fabriqué par des sorcières)
Voilà une question qu'on pourrait se poser au vu de l'égoïsme de notre société, où on se sert comme si on était en pays conquis. On a besoin de baleines, on en pèche; merde! il n'en reste plus. Pareil pour les rhinocéros, les éléphants, le pétrole, l'eau.
    L'eau ressemble vu d'avion à un poumon de la Terre, tout au moins à une alvéole en ce qui concerne un fleuve. Malheureusement l'eau est de plus en plus captée, privatisée à la source. Ce n'est pas le loup qui est en aval, il est en amont car bien à la source de nos ennuis.
    Enrochement, tubage, canalisation, barrage, embouteillage sont autant de spoliations du principe de la vie.
    "Oui mais alors, comment la stocker?" C'est évidemment là le fond du problème, pourquoi toujours vouloir se mettre tout dans la poche, puis poser des "ronces d'acier", enfin planter un petit panneau avec marqué dessus en grosses lettres: "C'est à moi".
    En ce qui concerne les sources on vous répondra invariablement: "C'est pour la protéger d'un éventuel empoisonnement". Après avoir retourné cet argument un paquet de fois dans sa tête, l'évidence jaillira: "Ce sont les multinationales de la chimie qui sont les seuls à même de le produire" (pensé: à moins que ce soit une vieille sorcière grincheuse).On pourra rajouter histoire d'enfoncer le clou: "Ce sont ceux qui se chargent aujourd'hui  de dépolluer notre eau".
    Normalement le gars de chez Vivendi ne devrait plus moufter et camper uniquement sur son droit de propriété, son savoir-faire (de presque n'importe quoi). Le seul rempart à ce changement de mentalité espéré est l'abandon d'un certain ascendant sur son prochain, sur les autres. Il n'y renoncera pas si facilement car il se sent soutenu par une administration fort et ficace. Donc vous arriverez à convaincre individuellement par les propos antérieurs et vous n'aurez pas son action car inhibée au respect du pouvoir.
    Alooors, il faudra changer de sujet, parler des détournements de ruisseaux pour garder l'eau, en faire profiter les végétaux comme dans le feu "marais poitevin" où la vie est rythmée par le mouvement des rames de la barque, le fleuve devant retenir son principe vital le plus longtemps possible.
    "Qui va piano va sano". Même mes repères sont prêts à s'effondrer, pourtant c'est la seule voie raisonnable, celle de la sagesse. Certains pourraient observer que "l'enfer me ment", je n'objecterai pas: "l'SFR, laisser dire".