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Vers un monde de l'imaginaire
17 mars 2008

44 Ne brûlons pas notre planète

image001Lettre envoyée au CNIID le 20 juillet 1999
    Plus qu'un cri de désespoir, c'est un appel à la raison!
    L'incendie doit rester un accident, le feu de joie doit devenir un feu utile. Brûlons si nous voulons, mais dans une âtre pour réchauffer nos doigts engourdis par le froid.
    Tordons le cou aux traditions qui veulent qu'on brûle les champs au sortir de l'hiver, qu'on brûle les tailles de printemps, qu'on brûle les broussailles en été, qu'on brûle les feuilles mortes en automne.
    Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme: un tas de branchage comme un tas d'immondices, en brûlant, fait un tas de cendre, mais aussi un joli panache de fumée qui s'étale un peu plus loin en poussière. Entre temps, l'énergie est partie... en fumée. Déjà en Afrique, à force d'avoir fait la cuisine traditionnelle avec du bois, aidé par la déforestation massive (bois d'œuvre pour les pays occidentaux), les brindilles manquent et on a de plus en plus recours aux fours solaires (mis au point en Suisse), les africaines paraissent en être satisfaites. Quand arrêteront-elle les cultures sur brûlis (désherbage à l'allumette).
    Comme tout le monde devrait le savoir, il existe 2 sortes de combustion: le feu et la pourriture, la rapide et la lente. L'une embrase l'air, l'autre fait corps avec la terre; la vie naît avec un champignon, pas avec une baguette soufrée. Le feu domestiqué peut parfois être utile, mais n'est en aucun cas la panacée pour la réduction de volume. Est-on si pressé d'extraire du pétrole des entrailles de la Terre, de le raffiner, de le plastifier, de s'en servir une fois pour un yoghurt, pour qu'il soit vaporisé dans une usine de "brûlage" (incinérateur: ça fait encore trop technique pour ce que c'est)?
image004    Non, non, il faut extraire du pétrole, le consommer le plus rapidement possible, euh pardon, le consumer le plus rapidement possible pour en avoir du tout neuf (200 millions d'année environ). Bien sûr avec une logique de calculette on oublie rapidement:
1°/ quelle est la réserve exacte de cette manne pétrolifère.
2°/ quelle est l'incidence sur la planète d'en utiliser autant une seule fois?
    Je rappelle à toutes fins utiles que la combustion rapide a une incidence prépondérantes sur "l'effet de serre" qu'on peut appeler plus simplement "asphyxie générale". Les personnes qui auront gagné suffisamment de pognon avec le pétrole ne sont pas plus à l'abri que les autres: les machines les plus sophistiquées (poumothorax pour la circonstance) arrivent aussi à tomber en panne. S'il vous plaît, arrêtez de fumer.
    Je rabâche plus que ne bégaie, je mélange les genres pour globaliser le problème, je vais à l'encontre de bien des mœurs car les traditions ne sont pas toutes bonnes, je mets l'accent sur l'impasse dans laquelle on est conduit.
Black-snow.htm

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