Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vers un monde de l'imaginaire
17 mars 2008

33 La technobiologie des villes et la pequenot bologie des champs

image002    Voici une nouvelle science basée, dans le monde végétal tout au moins, sur le principe qu'un être vivant a besoin pour vivre d'un minimum d'eau, de soleil et quand même de l'air pour s'épanouir sur Terre. Selon la nature et l'espèce envisagée, pour qu'elle croisse la plante doit supplanter les autres.
    L'homme gourmand et feignant s'invente des moyens mécaniques (binage et labourage), chimiques (engrais et pesticides), génétiques (hybridation et manipulation???) pour se débarrasser des indésirables, alors que l'arrachage suffit bien dans la majorité des cas.

    L'enlèvement des "mauvaises herbes" a comme avantage qu'il n'est pas obligé d'être total (maintien d'une certaine biodiversité), une simple suprématie de "l'espèce cultivée" est nécessaire en taille (sens de grandeur), donc en nombre de fruits.
    On l'a bien vu, en ville, l'homme s'agglutine et a l'impression d'être plus intelligent, alors qu'il est simplement plus fort que les autres espèces. Pour tout le monde on a besoin de la collectivité pour se sentir un individu.
    Prenons un exemple: un massif de framboisiers nécessite un arrosage régulier, préfère les coins frais légèrement ombragés (la salade a d'autres milieux préférentiels) et mesure jusqu'à 2 mètres de haut. Ce sera quasiment la seule espèce à être taillée en février-mars; 4 heures pour un massif de 8 par 8 mètres avec la taille des rebelles (ronces, sureaux...), au milieu du massif laissez un arbuste (noisetier, bambou...). 15 jours avant la récolte, arrachez orties, herbes grimpantes; très fastidieux: au moins 8 heures, 2 ou 3 jours avant la récolte, recommencez en détail: 4 heures, il ne s'agit pas de se piquer. Mais alors le plus fastidieux c'est la récolte: 2 ou 3 jours pour 20 à 30 kg et le cycle recommence.

    Une fois que l'on a compris comment s'occuper des framboisiers on a envie de faire prospérer cette colonie de plantes qui n'aspire qu'à être avalée goulûment.
    Mais je dis tout de suite: halte!, la fraise a aussi le droit d'exister mais sans doute pas au même endroit. Par contre il vous est possible d'échanger orties contre menthe, ce sera toujours ça de moins à arracher, en revanche il faudra prévoir des petites clairières pour que les touffes de menthe aient un ensoleillement acceptable.
    Vous avez l'impression que ce sont des conseils de jardinage, certes oui mais ils vont pouvoir déboucher en fait sur un programme informatique chargé de gérer le site quasiment automatiquement:

-La carte géographique du site de l'année d'avant
-L'arbuste "maître" (la couleur, l'ampleur <taille de février>,...)
- Les rebelles que l'homme devra couper s'il le veut
- La plante en elle-même (couleur, formes à différents stades de croissance
- La ou les plantes annexes utiles ou jolies et leur mode de croissance
- Les herbes indésirables (les autres)

    Ces dernières devront être arrachées entre 10 cm et 1,50 m de haut; pas touche au noisetier et à l'homme/enfant. Un cycle de 10 secondes entre l'action et la réflexion convient en général et compte tenu des processeurs actuels.
    A s'y méprendre ces données énoncées ressemblent aux prémisses d'un robot jardinier: contre un peu d'énergie électrique, il nous donnera de beaux fruits. Nous, on aura plus qu'à se contenter de ballades en étant persuadé que jamais un engin prédateur ne verra le jour. Ben ouais, nous autres protecteurs de la nature, ne sommes pas foncièrement contre le progrès, si c'est un progrès qui ne tombe pas dans l'excès, c'est à dire aller à l'encontre de l'espace naturel.

Publicité
Publicité
Commentaires
Vers un monde de l'imaginaire
Publicité
Publicité