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Vers un monde de l'imaginaire
22 mars 2008

282 Dits et non-dits sur la constitution européenne

image002    Les français veulent l'Europe; pas forcément la constitution européenne proposée symboliquement par ce néo-nobliaux Giscard d'Estaing dont la particule a été achetée par un de ses aïeuls. Le château d'Estaing vient d'être acquis par cet ex-président qui nous a regardé de haut pendant 7 ans, malgré ses tournées à l'accordéon...
    Déjà Maastricht  commençait par: "Sa majesté le roi des Belges". La France s'est débarrassée de son roi en 1789; ils ré attaquent de toutes parts. Fils de Delon, fille de Delors, Mazarine et le Gotha des familles en vue. La plèbe n'en veut plus, veut le faire savoir.
    L'Europe c'est frileux, un repli sur les frontières qui la constitue (Schengen explosé). La base était déjà écrite dans la déclaration universelle des droits de l'homme (1793), la constitution européenne est une régression par rapport à l'humanisme qui devrait tous nous baigner. La course au contrôle du monde est bien ouverte (depuis l'écroulement du bloc soviétique) avec les États-Unis. Les frontières bien gardées de la petite europe sont déjà un souvenir, la constitution européenne est déjà dépassée par l'enjeu planétaire.
On s'en fout d'avoir un président conduisant une politique monolithique, les multiples cultures existantes à la surface du globe sont riches, ne demandent qu'à le rester et méritent d'être respectées. Les critères de convergences pour la constitution de la monnaie unique ne sont même pas respectés; une fois de plus des promesses sont non tenues. En parallèle, les délocalisations, les zones franches et les paradis fiscaux prospèrent dans un non-droit international.
    Certains vont dire que ce "traité" est un petit pas pour une politique mondialisée et bienveillante, mais quelle place va t'on accorder aux petits, aux sans grade.
    Les princes qui, en douce, par médias interposés, tentent une fois de plus le passage en force des idées "néolibérales", ne veulent pas lâcher une bribe de leur pouvoir, nous impose encore ce choix: "oui ou non". Des personnes Hyper intelligentes ont pondu le texte suite au traité de Nice de 2000, qui a vu en action, sur le terrain, les forces de l'ordre défendre le bunker européen. Pour briser les dernières réticences des électeurs qui tenteraient de refuser leur Europe, les inféodés à "la grande EUROPE" vont essayer d'inverser les rôles: les rétrogrades seront ceux qui appellerons à voter "NON". Par contre coup ceux qui seront pour le "OUI" pourront prendre l'étiquette: "progressiste". Joyeusement, les blousés commenceront une danse contre nature avec leurs "Saigneurs". Depuis que la gauche a appelé à voter pour un président RPR, même pour faire barrage à on sait qui; toutes les manipulations politiques sont envisageables...
    "Oui ou non", c'est la pauvreté démocratique, un révélateur supplémentaire du fossé qui s'approfondit entre la bureaucratie qui voudrait bien faire croître dans la population l'idée de la paix, sans déranger les marchands de canons. Dans une société humaine stressée par le chômage galopant, le virtuel "obésifiant" le corps et atrophiant le cerveau, le mouton finira tôt ou tard par apporter son obole muette au pourrissement général, se disent-ils. Pour toutes ces raisons, à défaut d'une confiance, en nos hommes politiques, si souvent bafouée, nous devons voter "NON".
    Et surtout crier: "Assez de mensonges, assez d'hypocrisie, assez de parades protocolaires, assez de rapports d'experts bidonnés, assez de grosses bureaucraties qui broient l'individu, annihilent ses libres arbitres..."

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