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Vers un monde de l'imaginaire
21 mars 2008

237 Les premiers pas de l'humanité adulte

devront être francs, tournés vers une relocalisation poussée de l'économie, au plus près des personnes qui auront toujours besoin de produits et de services.
image002    Avec les progrès de la communication, accompagnés d'un contrôle en réciprocité des citoyens, il devient de plus en plus difficile de cacher les atrocités. Les derniers bastions de celles-ci se trouvent dans les arrière-cours de propriétés cadenassées.
    Nous devons les faire sauter les uns après les autres, tout en préservant l'intimité de ceux à qui on a dit de s'enfermer à double tour.
    "Ouvrons-nous, individuellement et collectivement, pour que personne ne soit laissé sur le bord de la route". Ce discours, présenté de diverses façons, a été largement  utilisé par bien des hommes politiques "de progrès" et à  toutes les époques. La répétition de l'énoncé de ce programme au cours de l'humanité est un constat d'échec de la société actuelle; mais ils ne le savaient pas encore, feignaient de l'ignorer, ne pouvaient rien faire (rayer les mentions inutiles, rajouter d'autres raisons plus plausibles).
    À l'assemblée, tout le monde essaie de recoller les morceaux d'un système qui ne veut décidément plus fonctionner. Les comptes sociaux sont dans le rouge, l'état environnemental aussi, par contre ceux qui sont à la tête (ou leur représentant) de ce désastre ne manquent pas de s'autoriser quelques augmentations substantielles.
    Le problème de toute cette organisation qui est en train de se gripper, est constitué par les spécialistes postés: administrateurs et administrés, élus et corps électoral. Nous nous sentons enfermés dans une structure qui nous échappe avec ses rapports sociaux codifiés; nous devrions nous sentir tous égaux, tous aptes à prendre des décisions, à notre niveau, au nom de la collectivité, à agir; quelque chose nous en empêche: est-ce que c'est la peur de faire des bêtises supplémentaires, un manque de confiance en soi ou toutes raisons relevant de la psychiatrie, la question est posée?
    Comme en toute chose, nos hommes politiques peuvent se dire que la situation se résoudra par la croissance, avec des travaux commencés et qu'il faudra bien finir, car le nombre des voitures va nécessairement croître, ainsi que le prix des carburants. Là, ça coince!
    Oui, mais on va nous dire:
"- C'était pas prévu au départ!"
"- Certes, mais gouverner c'est prévoir, donc, redescendez en bas de l'échelle sociale."
"- Nan! J'veux rester en haut, les cerises sont trop bonnes."
"- C'est comme vous voulez, on va gravir les barreaux et on verra ce qu'on verra!"
    D'invectives en vaines palabres, rien ne s'arrange, rien ne progresse, ne reste que le coup de pied au cul pour déloger le malotru, et... la révolution.
    Si tout ce qui vient d'être narré ne restait qu'un problème humain, ce serait risible, mais il y a toute cette destruction de la nature, encore un temps prolongé pour cause de croissance, car on ne fait pas changer les oeillères d'une société toute entière, qui a mis des décennies à les chausser, en un clin d'oeil; paraît-il?
    Les miracles existent, mais on ne peut pas décemment gouverner avec eux, alors, quand les phénomènes climatiques apparaîtrons en force, il faudra que tous ces écologistes, soutenus par les scientifiques, la société civile retirent tous les pouvoirs à ceux qui nous ont conduit volontairement ou non au bord de l'abîme.
    Préparons-nous à agiter joyeusement les clochettes de nos consciences, en criant en choeur: "Le début du monde approche!" (c'est quand-même plus porteur que "la fin").
    Le lendemain, tous nos gestes seront, comme par magie, dictés en fonction de ce que nous laisserons dans le futur: de bons souvenirs, espérons-le!

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