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Vers un monde de l'imaginaire
21 mars 2008

223 Politique presque fiction

    Théorie du libertarisme économique sous-tendue par la survie de la planète.
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Il nous faut faire des constats de la situation actuelle:
° Les discours de guerre en politique, en économie, en ascension sociale personnelle ne créent pas un climat serein, loin s'en faut.
° Les lois, la propriété, l'usage de l'autorité brident les initiatives personnelles dans un carcan juridique qui s'éloigne des réalités.
° Les transports, le productivisme, la gestion des déchets sacrifient l'environnement sur l'autel de la croissance éternelle.
° Les traditions, les religions, les médias atrophient la conscience de la population, ce qui conduit à répéter des absurdités de génération en génération.

    Le résultat de ces blocages structurels est que l'on recherche des bouc-émissaires pour se disculper de ses propres fautes, que la biodiversité s'amenuise, la santé des rivières et des océans régresse, les déserts avancent, que les changements climatiques induits par la combustion d'hydrocarbures fossiles nous prend à la gorge, que tout ceci nous inquiète, nous insatisfait, à terme nous pousse à l'insurrection parce que nous n'avons plus rien à perdre.

    Pour le futur, en simplifiant, 3 scénarios se présentent à nous:
° Le premier est un scénario non préparé; les autorités se laissent déborder par la population et répriment. Cela aggrave les affaires, il y a risque de bains de sang, de guerre civile et ce n'est bon pour personne.
° Le second est un scénario un peu préparé; les autorités lâchent un peu la bride, en laissant s'épanouir quelques initiatives personnelles, et ne gardent que la fonction de coordonner positivement tout ce mécontentement. La répression se manifestera seulement envers les personnes qui ne respecteraient pas l'environnement.
° Le troisième est un scénario très préparé; c'est ce qu'on a aujourd'hui et qui ne marche pas!

    Ne développons pas le scénario N°1 qui correspond au chaos: personne n'en veut, ni le N°3 qui est à l'origine de tout ça. Commentons plutôt le scénario N°2 qui offre plus de latitudes de tous les côtés.
    La propriété privée vole en éclat et ce n'est pas trop tôt! Ce ne sont pas les petites gens qui pourront éventuellement faire barrage à l'armée.
    Ce seront sans-doute les industries polluantes derrière leurs hautes clôtures protégées par les vigiles qui opposeront plus de résistances à ce qu'on pourrait appeler "la police de l'environnement". Il va d'abord falloir trouver un pays pour ce genre d'expérience d'évolution radicale.
    Allez la France! T'T'T', vous ne croyez pas quand-même que ce sera aussi simple de faire passer toutes les propriétés privées en France, comme propriétés françaises! Les autorités, en plus, auront un droit de regard sur ce qui s'y passe dedans: il faudra délivrer des actes de propriété amphitéotiques pour veiller à ne pas trop perturber des vies de labeur honnêtes.

    La libération des bonnes consciences devrait se faire avec une idée simple: "tendons vers l'harmonie". Tout ceci ne sont que des mots qu'il faut remplir de sens.
    Autour du respect des objectifs du protocole de Kyoto, voire même de son dépassement, ce but sera prédominant par rapport à la croissance et tout ce qui tourne autour de l'argent: on a qu'une planète, merde!
Tendre vers l'harmonie n'est qu'un voeu à réaliser le plus rapidement possible, il va falloir extirper beaucoup de haine dans le coeur de chacun de nous.
    Comme dans tout changement de régime, il va y avoir des réticences; il est avéré et on peut le regretter que certaines personnes se complaisent dans le malheur.
    C'est dans l'espoir qu'on pourra donner à ces gens-là, qu'ils feront volte-face et se consacreront à l'émergence du bonheur. Si je peux me permettre: il serait sage de sortir à tout jamais ces funestes chapitres de l'apocalypse, sinon du bouquin, au moins de nos têtes! Cela pourrait nous éviter des sabotages à la con.

    De loin, ce régime politique imaginaire, couché sur le papier, que vous avez lu, ressemble à une dictature environnementale, et alors! Est-ce que vous croyez que déverser des engrais chimiques sur des terres pendant 10 ou 20 ans fait plaisir à la planète? Il va peut-être falloir enfin que chacun de nous oublie son égoïsme pour entamer un véritable destin collectif durable.
    Aujourd'hui, on n'a plus de sous pour la santé, pour la retraite; les chômeurs ne veulent plus travailler à la destruction de leur environnement, rejoignons-les joyeusement pour sauver tout ce qui peut l'être encore.
    La résignation est un suicide quotidien, choisissez la vie!

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