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Vers un monde de l'imaginaire
18 mars 2008

102 Le grand débat large

image002    Lecture rapide du traité sur l'union européenne (dit de Maastricht): "Sa Majesté le roi des Belges, Sa M..." Hop, poubelle! Dit et écrit comme ça, on ne peut s'arrêter aux premiers termes. Pourtant ce sont les premiers termes du traité, bande de serfs!
    "Les français sont des veaux" disait notre grand timonier à deux étoiles. Si les grenouilles veulent un roi, les crapauds que nous sommes voudront certainement une rainette. En ratifiant alors ce traité, sous couvert d'une continuité historique, idée véhiculée par les familles qui nous gouvernent, les peuples, le citoyen de base a remis une fois de plus son destin dans les mains de son supérieur hiérarchique. Il n'est pas étonnant que nous ayons du mal à faire entendre des propositions alternatives avant qu'elles ne s'imposent d'elles-mêmes.

     Protégés par des gardes immobiles, les Grands d'Europe se murent dans les citadelles de l'incompréhension. Toujours à l'écoute du pet de travers, ils se tiennent prêts à donner l'ordre de l'assaut qui clora la discussion. Dans l'antichambre du pouvoir féodal, des millions sont à gagner sur la santé du peuple et sur sa liberté de choisir.
    Le nucléaire; ses radiations cancérigènes, l'incinération; ses dioxines à effet de serre, les autoroutes; ses poids lourds, l'agriculture; ses prions transgéniques, les villes, son air diésélisé, la croissance, ses bétons armés, l'information; ses mensonges publicitaires, la sécurité; ses milices tapageuses, la mondialisation; ses enfants sacrifiés, le pouvoir; ses coupables irresponsables sont autant de sujets tabous qu'on a à peine le droit d'effleurer.

    Poussez-vous, laissez faire ceux qui sont aux affaires et qui font des affaires. Eux, ils savent exactement ce qu'est le bonheur: c'est la grisaille de sa cellule familiale, les couleurs venant principalement du tube cathodique "internetté". Si vous souhaitez ce genre de scénario, il suffit de vous laisser gentiment conduire à l'abattoir. De toute façon il faudra bien un jour mourir comme tout le monde. Que notre univers soit un cloaque ou un éden a de toute manière peu d'importance. A quoi pensent-ils, lorsqu'ils rendent les vaches "carnibales"?

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