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Vers un monde de l'imaginaire
24 mars 2008

333 Moteur à explosion et efficacité énergétique

    Dans un contexte mondial de future rareté du pétrole, nous allons devoir réfléchir à nos modes de consommation actuels, les remettre en cause et trouver des alternatives.
image002    Actuellement, c'est le moteur à explosion qui domine le monde des machines thermiques. Son rendement atteint à peine les 50% et les constructeurs ont du mal à imaginer une autre façon de créer le mouvement. À y regarder de plus près, le mouvement de départ est une translation dans un cylindre via un piston qui agira sur un embiellage: en sortie de moteur, le mouvement deviendra rotatif; ce qu'il faut pour entraîner des roues ou un alternateur. Au passage, il faudra refroidir le moteur et rendre silencieuses les explosions, ce qui immanquablement occasionnera des pertes de puissance importantes.
    Pour brasser de l'air et obtenir des poussées suffisantes, le réacteur fut mis au point pour les avions. Sa consommation est grande et du point de vue sonore, les décibels éclatent grandement les tympans.
    On comprend bien l'intérêt du moteur à explosion: il permet instantanément, à 2000 trs/mn de délivrer une puissance suffisante pour ce qu'il a à faire. Les engins motorisés se sont démocratisés à tel point que l'embouteillage s'est formé, que la puissance part dans l'effet de serre avec les dégâts que l'on connait. Les véhicules hybrides arrivent enfin sur le marché, mais la base reste le moteur à explosions et le stockage de l'énergie, la batterie: donc il faut deux moteurs; cela alourdit le véhicule, donc sa consommation.
    À l'évidence, les véhicules automobiles que nous auront seront bien différents de ceux de nos grands parents, pourtant l'industrie automobile se repose encore largement sur des présupposés techniques intangibles. La technologie nucléaire délivre son entière puissance grâce aux générateurs de vapeur, et c'est, paraît'il, le nec plus ultra de la recherche énergétique!
    Dans un véhicule autonome, il doit être possible de générer cette vapeur haute (140°), relativement silencieusement et lui adjoindre un système de stockage de l'énergie (à la fin mécanique et rotative). Concernant ce dernier point, bien des systèmes existent; je voudrais signaler quand-même celui issu de l'industrie phonographique et contenu dans le phonographe lui-même, qui permettait, tout en écoutant le 78 tours, de retendre le ressort pour écouter la fin du disque. Ce système mécanique s'apparente au projet "éorloge".
    Pour le générateur de vapeur, à l'état encore de prospective, et selon les conclusions du projet "chemidée" une combustion est possible dans un tube (qu'il soit en acier ou en céramique) disposé en rouleau et isolé. En fonction de l'état du stockage de l'énergie, la combustion a lieu (comme pour un brûleur de chaudière). Il suffit d'adjoindre au flux de l'eau finement vaporisée qui atteindra la bonne température. La vapeur produite et conservée à la bonne pression sera transmise à l'organe de stockage d'énergie puis partira à l'échappement, par définition silencieux.
    Le stockage d'énergie étant optimum, arrive l'embouteillage, en appuyant sur le frein, le véhicule s'arrête, la combustion aussi: point de pollution! Lorsque le stockage d'énergie est par trop faible, la production de vapeur redémarre. Au bout du compte, en limitant les pertes énergétiques et en utilisant le système de stockage d'énergie le plus performant et le plus adapté, l'efficacité énergétique augmente. Pour cela, il faut remettre en question nos certitudes même techniques, aller de l'avant pour déboucher sur une société plus vivable.
    Je ferai enfin une légère allusion aux possibilités si tôt abandonnée des véhicules qui n'ont pas besoin de rubans d'asphalte: les dirigeables...

Une autre voiture est possible

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