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Vers un monde de l'imaginaire
23 mars 2008

330 Probabilité de l'immanence, nos futurs

martingale    Comme un de mes illustres prédécesseurs: Blaise Pascal, intéressé par moult choses scientifiques, mathématiques, philosophiques, j'ai la tentation, à un moment de mon existence, de relier tous mes savoirs dans une théorie globale. Je n'essaierai tout de même pas de trouver la martingale de l'existence, même si je devais commencer laborieusement par un jeu de carte. Les facteurs sont trop multiples et mes envies trop particulières ou personnelles... En oubliant un peu sa propre condition humaine et en réfléchissant de manière plus globale à la collectivité, les bribes du consensus se forment, s'assemblent en tenant compte de notre histoire, de nos connaissances présentes pour déboucher sur un futur souhaitable par le plus grand nombre.
À la différence de trop nombreux mauvais exemples (dictateurs et chef de secte), mon action (et celle d'autres) s'est, pour l'instant, cantonnée dans l'humilité et la patience. Je ne sais si on va réussir notre évolution radicale, mais notre posture d'éminence grise, agissant dans l'ombre des possibles, poursuit un chemin qui n'est pas encore tracé.
    Battons le jeux, distribuons, puis il faut obtenir cette figure avec 52 cartes distribuées, 4 couleurs. Les règles sont données, on peut y aller... Si on en fait beaucoup (des patiences), et ben, on ne les réussit pas toutes: 50 pourcents environ: cela prouve que le jeu est équilibré,.. ou qu'on est nul aux cartes. Quelque chose se passe; on a envie de rejouer pour mesurer encore la probabilité de gagner. Plus le temps passe, plus on considère que l'on perd totalement son temps avec ces figurines, dont l'origine remonte au moins à Charlemagne (roi de cœur).
    Pas facile de s'y retrouver dans toutes ces combinaisons, alors qu'il suffit de savoir simplement qu'il y a une partie non maîtrisable dans la martingale: la distribution du jeu.
    Il survient parfois en effet, que la fatigue arrive pour se dire qu'il vaut mieux aller se coucher. Vous n'avez pas l'esprit pour vous concentrer assez sur le jeu, il s'ensuit des erreurs grossières. C'est pareil pour l'action politique; certains ont une vision politique (le jeu à mener) qui va à la défaite et d'autres croient avoir la bonne distribution pour aller vers le gain de la partie. Dans toute menée humaine, ce peut être le fiasco (civilisations disparues) ou être porteur d'espoir pour la majorité...
    Quelle figure souhaitons-nous obtenir pour nous et nos enfants? Des bords de chemin fleuris; du confort et de la nourriture faciles à se procurer; une intégration des technologies modernes pour le bien de l'homme (et des autres espèces). Ou alors un monde qui part à la dérive, nuisant à sa propre survivance. En ce qui me concerne, le choix est clair: c'est la vie! Chacun de sensé souscrit volontiers à cette dernière proposition et pourtant nombre de ceux-ci partent au travail paramilitaire, l'arme accrochée au ceinturon.
    Mauvaises cartes; ne les utilisons pas pour l'instant; passons à autre chose en les tenant du coin de l'œil... La partie se poursuit à coup de communications contradictoires. La bataille médiatique fait rage: les chants entonnés couvrent les salves d'insultes: la moitié des gens s'inféode aux "encore puissants" et l'autre capitule devant la surdité hégémonique, va voir ailleurs!... (d'autres rivages plus accueillants, s'entend)
"Plom, plom, des incroyables tondeuses, moins de 46 décibels sont actuellement disponibles chez les meilleurs spécialistes du jardinage. De marque mouton, vache, chèvre ou cheval, elles nécessitent un entretien minimum. Tous les jours, le démarrage est facilité par la vue d'un vallon verdoyant. Profitez de notre offre fantastique qui n'utilise plus de pétrole."
    Et dieu dans tout ça: et bien, il a autant de chance d'exister que le diable. Seule une issue sera visible quand les cartes seront tirées. Elles le sont; n'hésitons pas à mélanger nos idées pour redistribuer humainement les richesses de la Terre, c'est simple; c'est le bon sens. Il n'y a pas de honte à reconnaître que nous avons pris une mauvaise direction. Notre vaisseau qui nous sert aussi de planète peut aller vers un destin tout autre que ce que les financiers nous prédisent.
"Timonier! Virement de bord!"

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