329 Pour se passer du gaz russe, le gaspoutine

(emprunté au Canard enchaîné)
    "Les débrouill'arts du Gard" nous ont proposé, lors du rassemblement anti-nucléaire de Cherbourg, les 15 et 16 avril 2006, dans le village alternatif autogéré, un générateur de biogaz qui est au top de la simplicité technologique.
    Le modèle qui nous a été présenté est certes agricole, mais il permet quand-même de purifier le méthane produit et possède une réserve de gaz utilisable entre les deux demi-cylindres fermés installés en opposition, l'eau présente entre ceux-ci faisant le joint d'étanchéité pour le gaz.
Sur un réchaud équipé pour le gaz de ville, il ne devrait pas y avoir de problèmes majeurs.
Il ne fait aucun doute que le prototype peut être optimisé, notamment pour que la biomasse (en l'occurrence de la bouse de vache paillée: du fumier, quoi!) atteigne, été comme hiver, la température de 25 degrés: c'est la température où la production de gaz est optimale.
    En fonction de ce que l'on met dans les tonneaux (matière compostable ou déchet de bois), le chargement peut être actif de 4 mois à deux ans, voire plus pour les marais (et ses feux-follets).
    Les possibilités d'amélioration du système conduisent vers un petit peu plus de complexité. On sait que l'être humain a toujours envie d'une source d'énergie fiable et abondante. Dans le cas du biogaz, il faudra savoir de quelle quantité d'énergie on a besoin et de quelle biomasse on dispose, premièrement et en second lieu, quelle utilisation on va en avoir: en continu (chauffage d'un ballon d'eau chaude par exemple) ou en utilisation ponctuelle (appareil à gaz de cuisine).
    Sur ce double principe d'utilisation différentes, je propose ces améliorations:
    On pourrait aussi rajouter un orifice de remplissage d'eau à adjoindre à la biomasse et un robinet d'arrêt à la sortie de gaz de chaque tonneau pour éviter que le Gaspard dans les montagnes.
Pas d'eau dans le gaz; ben non!
    Le méthane étant l'un des pires gaz provoquant l'effet de serre, il est bon de s'en débarrasser le plus rapidement possible.
    D'autres alternatives, notamment solaires, n'ont pas vraiment pu s'exprimer: la pluie était l'invitée d'honneur du rassemblement cotentinois, ce fut l'occasion rêvée de tester ses parapluies et d'obtenir une promotion: "Garde des seaux à vider".