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Vers un monde de l'imaginaire
23 mars 2008

305 L'ONU rempart de la barbarie

ONU: pour soigner la bête, il nous reste le droit de veto.
image001    Après la formation des états nations, la gestion du monde dans son intégralité est l'étape suivante de la gouvernance humaine (l'étape ultime transitoire étant sans doute la colonisation de Mars et de la Lune). Ainsi donc, il nous aura fallu très peu de temps pour se différencier des grands singes, sortir de nos cavernes, guerroyer avec la tribu voisine, se sentir en sécurité dans la cité-état et arriver à un pays unifié dans des frontières reconnues.
    La spirale du temps s'est encore raccourcie et il nous faut pourtant aller toujours de l'avant, en ayant toujours à l'esprit l'origine de nos racines. Le grand écart entre nos cultures, croyances, si diverses à la surface de la planète, est si difficile à faire qu'il engendre le plus souvent des conflits plutôt que la paix. Ce que l'on pourrait pardonner à des espèces ou à des civilisations qui n'auraient pas atteint notre degré de développement, devient quasiment insupportable chez nos "presque égaux".
    Nous avons eu récemment nos périodes d'invasion, de colonisation, de guerre, de génocide, "d'affamisation", de brimades de populations entières. Toutes ces exactions finirent par troubler ou faire réfléchir les bourreaux; cela ne pouvait plus continuer ainsi: Mahomet ou Jésus-Christ, à leur époque nous alertèrent sur ces pêchés indignes d'une humanité à vocation civilisatrice. D'un certain point de vue; nous sommes 6,5 milliards d'humains sur Terre et nous ne nous sommes pas encore tous massacrés mutuellement. Est-ce déjà une réussite, une preuve de l'utilité des religions? Le jugement est tellement dépendant de la foi qui est portée en chacun de nous, qu'on en oublie que cela pourrait aller mieux... Enfer, purgatoire, paradis, vers quoi se dirige t'on? Quels sont les indicateurs objectifs de notre état planétaire?
    Avec le réchauffement climatique, les tueries que l'on ingurgite aux informations ou dans les films de fiction, la disparition de nos frères les arbres de certaines espèces animales; en étant modérément pessimiste, il faut se rendre à l'évidence: l'humanité déconne!
    Qui a la boîte d'allumettes et la bombe atomique, est-ce dieu (il ne faut pas l'écrire avec une majuscule; ça lui donne trop d'importance) ou bien l'homme? Un croyant ne peut comprendre ce qui précède car pour lui, sa propre destinée ne lui appartient pas. C'est véritablement dommage, car sa responsabilité vis à vis de tout ce qui l'entoure n'est pas la sienne, à tel point que tout son raisonnement est faussé: un étasunien a chaviré avec son bateau, des requins tournent autour de lui et il se dit que sa dernière heure est arrivée, des dauphins viennent à son secours et le sauvent. Que dit-il devant la caméra? "Je remercie Dieu de m'avoir envoyé cette créature pour me sauver". Que ne remercie t'il pas directement les dauphins, pourquoi lui faut il un intermédiaire, a t'il fait des recherches historiques sur les liens étroits entre dauphins et humains dans le monde hellénique, bien avant l'invention des prières à un seul dieu?
    L'ensemble de l'humanité est confrontée à des différences d'appréciation de ce que sont les événements qui lui arrive. Et pourtant nous devons, nous humains, finir par nous entendre sur une plate-forme minimale, et quelque part, en renonçant dès le départ à convaincre ou à se laisser convaincre, tout en ayant une écoute maximale de l'autre.
    Ce que l'on conçoit aisément au niveau des discussions entre individus est vrai aussi au niveau de groupes ou de pays. Leurs représentants ne sont-ils pas des individus? Après des millénaires de chamailleries, on a fait le tour de la question: la Terre est ronde, la femme a une âme, le noir vaut un jaune, la bombe atomique est vraiment dangereuse, l'homme peut détruire la planète, il est "dieu", ne reste plus qu'à l'invoquer pour qu'il ne devienne pas l'ange exterminateur.
    Nous devons faire appel à la raison, ne plus laisser parler notre cœur qui n'est peut-être après tout que notre cerveau reptilien; celui qui nous enjoint de défendre notre territoire, de perpétuer l'espèce, de gaspiller goulûment les ressources naturelles. Plus facile à dire qu'à faire, diront certains! Pourtant l'humanité a progressé par certains côtés. Comme un funambule en équilibre, l'humanité risque la chute, risque sa chute.
L'ONU qui a déjà 60 ans, fille de la SDN, petite fille putative des USA est l'ébauche de l'organisation internationale à venir, pour que toutes les habitants du monde s'entendent bien. Les blocages de certaines nations adhérentes, qui sapent son action mondiale ne sont pas bien raisonnables. Le verrou est plus psychologique qu'autre chose, et il est très important. Les États-Unis d'Amérique, pieux parmi les pieux, n'ont ils pas transgressé le secret de l'arbre de la connaissance en utilisant le feu nucléaire? Se sont-ils réfugiés dans la religion pour tenter de se laver de ce pêché et tout mettre sur le dos du "Saigneur atomique"? "Dieu n'aurait pas fait ça!" Comme dans un mauvais rêve, ce pays est le seul à avoir essayé cette méga arme sur une population civile. Personne ne l'a oublié; des physiciens européens, voire juifs ont participé à la confection de cette arme infernale. C'est trop dangereux, certes; ce n'est pas non plus en se posant comme le cerbère de cette technologie mortifère que les États-Unis feront école. S'ils veulent vraiment que la communauté internationale absolvent leur pêché, les menaces ayant disparues en même temps que le mur de Berlin, ils doivent montrer l'exemple en se dénucléarisant eux-mêmes en premier, ils trouveront immédiatement un parapluie nucléaire anglais ou français temporaire. Puis viendra l'armement russe...
Ainsi débarrassé de son pêché originel, ce pays anglo-saxon sera à même de devenir laïc, donc plus raisonnable, plus à l'écoute de son prochain.
    Vous venez d'assister à un exorcisme planétaire. L'argumentaire est désarmant et c'est tant mieux!

Mangez des fayots, c'est excellent pour le processus de paix.
    Une nouvelle organisation internationale des états est évidemment souhaitable pour remplacer la précédente en éliminant progressivement les défauts criants. Personnellement, je me suis déjà investi dans la réflexion. Si une parcelle de mes idées branche quelqu'un, et bien tant mieux, il faut savoir être partageur dans la vie, progresser grâce aux autres et admettre qu'on peut avoir tort...
    Dans le texte "Les pays unis du monde" qui date un peu, je faisais référence à des étendues géographiques de l'ordre de 5 départements français (une région), ce qui correspondrait à un représentant mondial. Par libre association, elles pourraient constituer un pays (la France par exemple). À chaque association de plus de 3 de ces étendues, un représentant serait ajouté au parlement mondial. Ce principe marche pour les régions un peu habitée, pour les régions un peu désertique, ce peut être un moteur de reconquête de territoire, car il faut nécessairement habiter sur le territoire: fini le mensonge et les prête-noms.
image003    Cette moralisation nécessaire devrait se fonder sur un dialogue accru entre les habitants, ce qui constituerait le contrôle amical de l'institution, parmi les "gens honnêtes". Une organisation mondiale sur la surface de la planète doit être bureaucratique "a minima", sinon les dossiers gonfleront démesurément, à tel point qu'ils risquent de prendre trop d'importance par rapport au travail à faire sur ce "dit territoire".
Par des traités, contrats divers, les hommes ont voulu se prémunir de toute entourloupe possible, ce qui a rallongé les palabres, les codicilles en petits caractères et les montages juridiques en "poupées russes". Cette situation que l'on connaît actuellement basée sur la défiance est le "bruit de fond" de nos rivalités passées: méfiance, méfiance... Pour avoir des règles plus simples, il nous faut moraliser nos propres idées, établir des tests de moralité non diluable dans le temps, avec recours inopiné et éventuel du contrôle social, que celui ou celle qui souhaite s'investir dans la politique mondiale à l'échelon local n'aie à redouter ni mise à l'écart injuste, ni adulation non méritée, qu'il se sente honoré de laisser sa place à plus compétent que lui, etc.
    C'est en ce domaine qu'il nous faut travailler aussi, pour que nos efforts soient allégés et nos craintes en partie levées. En général, toujours prompt à proposer de belles images, en voici une dont les illustrations me manquent actuellement; c'est le signe du yin et du yang avec pour moitié un bout de la boule Terre dans le ciel sombre et pour l'autre moitié un embryon au stade têtard dans le halo lumineux de la vie prochaine. Très très grand et très très petit, sans qu'il n'y ait d'incommensurabilité. Une représentation de limites qui nous sont compréhensibles.
    Arriver à être humble dans ce monde qui nous pousse à la compétition, à montrer nos muscles et notre compte en banque comme preuve de sincérité, n'est pas facile. Quelque part les religions ont mâché le travail, mais tout n'est pas clair dans la démarche de ceux qui les dirigent: ils ont trop peur de perdre des parts de marché... Ne critiquons pas la foi pour la démolir, nous avons plus intérêt à rassembler les croyances positives au lieu de s'en faire des ennemis. Nous n'avons pas à remplacer les religions, par contre, peut-être, éventuellement, pouvons nous apporter un "plus": cette vision planétaire du chaos évitable si nous nous y mettons tous, et évidemment le plus tôt possible est forcément viable. Il ne faut pas que l'on perde du temps avec les satanistes, laissons-les dans leur quarantaine expiatoire.
    J'aurai aimé éviter cette embardée dans les contrées religieuses, mais nous devons ratisser large: de plus en plus, la population entre aperçoit les contours du gouffre vers lequel la Terre se dirige. Ce n'est pas faute d'avoir, nous aussi, tiré la sonnette d'alarme en alertant les lecteurs, dans nos colonnes, sur les méfaits de la mondialisation libérale, de la destruction de l'environnement à l'échelle planétaire, de la perte des valeurs morales internationales et que sais-je encore. Il est peut-être temps de commencer la récolte des âmes égarées pour leur proposer l'avenir radieux que chacun appelle de ses vœux, tout en sachant que chacun de nous s'empêtre dans ses contradictions.
    Les chimères doivent se matérialiser, s'étoffer dans les confrontations d'idées et des réalisations concrètes. Cela ne se fait pas en un claquement de doigt, mais cela peut être plus rapide qu'on ne le pense. Espoir, conviction, mobilisation. Dans 10 secondes, je peux sortir 3 autres mots qui iront bien ensemble. Je bouge, tu bouges, à nous tous nous pouvons changer le monde. Il suffit de se le dire suffisamment en nombre pour que ça se réalise!
    En affirmant la prééminence de la méthode Coué dans ce domaine, nous allons à l'encontre du système élitiste, qui fait appel à ces spécialistes, qui ont toujours raison même quand ils se trompent. Le "Grand Yaka" est aveugle, ne se préoccupe pas de la diversité des situations et a des relents dictatoriaux. Entre le respect des cultures traditionnelles et l'envie iconoclaste d'inventer une nouvelle façon d'être, il existe toute une palette d'avis contradictoires.
    Nous avons besoin de remettre en cause les vieux adages qui nous figent dans la résignation: "Si tu veux la paix, prépare la guerre", c'est romain, accepté comme vrai par une majorité de la population. Pour moi, c'est une affirmation fausse et les pacifistes devraient crier en cœur: "Si tu veux la paix, prépare les conditions de la paix", nous devons démolir, éradiquer dans nos têtes d'abord puis dans celles des autres le nuisible "Si vis pacem para bellum". On pourra faire de même avec la morale funestement immorale de La Fontaine: "La raison du plus fort est toujours la meilleure" afin de l'amender au minimum en "parfois" ou "souvent" ou "rarement la meilleure".
    Tout ce qui précède ne concerne pas directement cette nouvelle ONU, à mon sens c'est peut-être un des préalables avant d'aller plus avant. La prévention des conflits est beaucoup moins risquée (pour conserver sa propre peau) que la constitution de forces d'interposition, qui est, somme toute, le constat d'un échec. Sans aller, comme l'a soutenu un temps la France, jusqu'à une taxe spéciale sur les ventes d'armes pour soutenir la paix, nos contradictions deviennent éclatantes lorsqu'il faut désamorcer les crises. Doit-on se battre pour la paix; le langage outrancièrement guerrier maintenu par nombres de média nous fait entrer dans ce monde paradoxal et irrationnel où plus personne n'écoute l'autre. Tout compte, y compris le bannissement de certains mots qui incitent à la violence. Quand "fusil" aura disparu du dictionnaire, l'engin n'aura plus d'existence réelle. Mais pour cela il faut cesser d'en fabriquer et détruire ceux qui restent en circulation.
    En ce qui concerne, sans doute 95% de la population, l'engin à pruneaux ne fait pas partie de leur équipement domestique: ils peuvent donc se passer facilement de l'utilisation de ce mot... Pour les 5% équipés, ou en vivant, leurs arguments sont d'ordre subjectif, puisqu'avant les armes à feu il y eut arcs et arbalètes: c'est bien qu'ils comptent un jour en découdre avec un animal sauvage, un voleur nocturne ou leur belle-mère. Des psychologues du désarmement devraient être formés pour gommer l'instinct belliqueux.
Par plaisanterie, j'opterai pour un regroupement de ceux qui veulent en découdre, dans une zone géographique sécurisée; ils ont besoin de se sentir protégés par ces viatiques dangereux. Libre à eux de se descendre mutuellement. Moins il y a de fous, plus les autres respirent! Les connaissant, ils voudront se défendre, seront revêches à toute injonction; c'est à ce moment là qu'on aura besoin paradoxalement de cette force de paix. Nous ne devons jamais à aucun moment laisser dire que c'est impossible, seulement, la probabilité d'arriver à une bavure n'est pas nulle. L'argument passe d'idéologique à scientifique statisticien.     La nuance est de taille, car elle préfigure un résultat escompté.
Dans la pratique, le terrain d'expérimentation nord-américain est intéressant car il regroupe les contradictions criantes du monde judéo-chrétien occidental. La religion est présente partout: l'un des dix commandements qui enjoint de ne pas tuer s'affiche dans la Bible, et pourtant, constitutionnellement, chaque citoyen US peut posséder une arme (évidemment pour se défendre). Ce fait se traduit par l'augmentation des statistiques de personnes tuées par des armes à feu par rapport à d'autres pays plus restrictifs quant à leur possession.
Plutôt que de vouloir retirer toutes ces armes de la circulation ou de changer la constitution, il serait peut-être plus judicieux de consulter la population pour cantonner les possesseurs de flingues dans des enclos où ils pourraient s'exercer à loisir, les autres désirant vivre à l'abris de la tentation de posséder une arme, de commettre l'irréparable et de risquer de finir dans les flammes de l'enfer. Référendum: souhaitez-vous vivre au milieu de citoyens non-armés? Oui ou Non.
    Enfin une autre action revendicative peut être menée sur l'apparition des armes à feu sur les télévisions, en demandant qu'à chaque arme montrée, une image de sexe mâle ou femelle soit elle aussi montrée: il n'est pas normal que les outils qui sèment la mort soient plus autorisés que ceux qui engendrent la vie, et quand l'arme se décharge un couple faisant l'amour fait suite... À nous de trouver les barèmes de cette contre-violence!
    Ce n'est pas mon humble personne seule qui arrivera à un tel résultat, simplement ma petite voix permettra de faire pencher le fléau vers ce que je désire. On est un peu d'accord; alors on se met en paquet pour que le rêve devienne réalité. C'est du lobbying, ce n'est pas ceux qui courent dans les couloirs de l'ONU pour vendre quelque chose qui pourraient nous le reprocher.
    À ce propos, je vous livre cette information: la chaîne Bloomberg télévision (sur Canalsat) spécialisée dans les opérations boursières internationales avec indicateurs instantanés du Nasdaq, CAC 40, Dow Jones, cours du pétrole diffuse des messages d'instances onusiennes (Unicef, FAO ...) rarement mais sûrement. Après avoir visionné plusieurs chaînes francophones, il m'est apparu que c'était la seule à faire ça. Je me disais en moi-même que ces boursicoteurs avaient quand-même un cœur. À la lecture de votre article entre puissance de l'argent et ONU, le terme "charity business" s'impose à mon entendement.

    Sur ces considérations qui datent de 1999, il me paraît utile d'expliciter ce que j'avais voulu dire à l'époque et ce que au cours du temps il est possible d'imaginer aujourd'hui. Il est bien évident que la réflexion a été solitaire, qu'elle n'a pas été comprise, car on m'a regardé plusieurs fois avec de grands yeux qui me plaignaient de l'inutilité de ma démarche. Ceux qui s'expriment, qui veulent changer les choses sont rares manifestement, et paient les pots cassés d'une prescience inexplicable. Je devrais être comme les autres; attendre que tout soit en place et postuler pour les premiers emplois proposés. L'homme est ainsi fait que l'opportunisme est sa principale motivation.
image005    Monique Chemillier-Gendreau a lancé un débat ouvert dans le monde diplomatique; j'y réponds car ce problème m'interpelle, mais il serait intéressant pour vous, pour nous de savoir ce que les participants à cette consultation informelle ont derrière la tête quant à leur réussite personnelle. S'occuper du sort du monde peut rapporter énormément, et c'est justement ce que nous voulons éviter... Et puis, d'une façon statistique, combien de personnes ont répondu à cet appel. Sur 300000 lecteurs théoriques, quelle est la proportion de propositions, amendements, rejets..?
    Le débat doit sortir des arcanes de spécialistes, aller dans la rue, que chacun puisse donner son avis. C'est bien beau de constater que l'ONU est en panne, mais les forces conservatrices vont s'accrocher à l'idée que cette dernière peut être réformée, que la majorité des gros états, inféodés aux puissances de l'argent et de l'armement mettrons tous les freins possibles pour garder sur le statu quo et planter toute initiative citoyenne. Pour le peu que j'en ai vu en matière militante, il existe une proportion énorme d'individus attentistes, qui ne finiront par bouger qu'une fois que le mouvement sera "bien lancé".
    Il nous faut donc, à mon avis, trouver une solution de remplacement, indépendante mais pas forcément disjointe de la situation existante et la plus directement opérationnelle. Un pays ayant un pouvoir supranational tout en ayant la possibilité de garder les anciennes frontières me paraissait être la réponse pour un passage en douceur à une autre politique. Dès demain, on peut décider que l'Auvergne, le Limousin, le Languedoc... sont des pays de base et que l'ensemble des régions formera la France qui avec l'Allemagne, le Luxembourg... formera l'Europe. Rien n'est figé dans cette configuration; l'ensemble des îles de la Méditerranée; Corse, Sicile, Chypre pourraient s'allier de la même manière, dans l'optique d'une action commune, l'important étant l'association.
    La conséquence de ces associations de territoires entraîne automatiquement ce qu'elle devra faire et dans quelle commission internationale elle oeuvrera. La francophonie européenne aura le même poids que les tenants du basque espagnol et français. À cet égard, des redécoupages sont permis et les commissions ainsi créées deviennent volatiles en fonction du travail réellement effectués par celles-ci.
    Dans ce monde parallèle à celui que l'on connaît, il n'est plus question de s'interposer entre les assaillants, il s'agit d'éliminer, de détruire ou de saboter les armes, même celles conservées dans les musées soi-disant pour ne pas oublier; n'a t'on pas suffisamment adulé ces saloperies? En ce sens, je suis aussi pour une mission internationale sans concession, qui pourrait ressembler à une "dictature de la paix": mettre en faillite les industries de l'armement et de toutes les industries dont le but est détruire le bien être de la planète. Une noria d'experts devra se mobiliser, faire passer leurs études, même les plus pessimistes sur l'évolution des comportements écologistes, pacifistes, agricoles dans la société universelle. Tous nos média devront être sollicités pour cette tâche. Nous devrons extirper cette peur qui pousse la population à se barricader dans sa propriété privée, dans son pays, à surveiller les faits et gestes des ennemis éventuels, à repousser le dialogue en favorisant l'affrontement.

Le bistouri est un peu gros pour cette guerre chirurgicale
    La remise en cause de ces présupposés dans la presse détenue par Dassault ou Lagardère sera difficile. C'est dans la morale judéo-chrétienne que doit se trouver la solution. En mettant en porte-à-faux ce qu'elle tente d'enseigner, comme bonté, à sa descendance et ce que dans les faits elle inculque, comme force de résignation, à l'ensemble de la population, les leviers sont forts et existants pour changer la donne. Recourons aux orages mentaux, , pour bien nous faire comprendre.
    Nicole a son beau-frère qui travaille au service comptable de GIAT industrie, c'est une amie, il s'agit pour elle de le faire démissionner de cette industrie de la mort, elle lui présente des photos crues de l'effet du clairon sur ce cobaye étranger sans doute involontaire. "Monsieur Dassault nous dit être chrétien et il laisse faire ça dans ses colonnes du figaro, Monsieur Dassault vend de quoi ôter la vie, ce n'est pas lui qui va l'ôter directement, puisque des machineries vont permettre le largage de la bombe, Monsieur Dassault n'est pas curé; il va seulement à l'Église et doit prier certainement pour que personne n'utilise les moyens qu'il fournit pour la destruction ou le meurtre, Monsieur Dassault dort-il bien toutes les nuits, peut être remplace t'il, dans ses rêves, ses "Rafales" par de bons gros billets juteux, qui n'ont certes pas l'odeur de la mort". La chrétienté s'est tellement voilé la face en refusant l'évidence, que l'on est capable aujourd'hui de passer très facilement de la vente de Bible à celui des chapelets de saucisses. Personne n'est responsable, c'est dans le ciel que tout est décidé, l'abandon est général, on nous parle d'incivilités lorsque des tags apparaissent sur les murs de la cité, quand parlera t'on vraiment d'indécence de maintenir l'industrie de l'armement.
    Je vous livre ce que j'ai sur le cœur. Pour moi, abolir les guerres est un préalable à toute organisation internationale future. Nos armes sont des phrases, d'humanité si possible, nos adversaires sont les fabricants d'horreurs, on doit les arrêter par tous les moyens pacifiques. Je pourrais aligner des textes et des textes, ce dont je ne me suis pas privé, pour réveiller mes contemporains sur la marche mortifère qui semble inéluctable, qui nous conduit vers les bords de l'apocalypse. Je lutte contre cet état d'esprit, en sachant que je ne suis pas seul. Face à ce découragement assez généralisé, on se sent bien seul.
Restons optimiste, nous n'avons pas le choix!

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