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Vers un monde de l'imaginaire
23 mars 2008

301 Sortir du nucléaire militaire.

    Après avoir lu la dernière communication du réseau, qui ressemble pour ceux qui s'y intéressent un peu, à la première, mais de mieux en mieux structurée quand-même. Il me paraît manquer une publication incitative auprès du grand public, à abandonner le nucléaire militaire.
    Rien de neuf; si ce n'est que l'histoire humaine est en mouvement. 60 ans est plus après Hiroshima et Nagasaki, l'humanité risque d'oublier le degré d'atrocité à laquelle elle est arrivée dans la construction d'armes de destruction massives.
image002    En 1945, nous n'étions que 3 milliards d'individus sur terre. À Hiroshima  ville de 300000 habitants il y eu 150000 tués par le souffle radiant. Qu'est ce qui se passerait dans les mégalopoles actuelles avec des engins plus modernes et plus destructeurs..? C'est une éventualité que personne ne veut voir consciemment ou inconsciemment: les militaires montent la garde en protégeant leur "little boy" de toute copie illicite. Les effets destructeurs de ces engins ont tout de suite été reconnus, ce qui n'a pas empêché que 2000 explosions nucléaires aient eu lieu tant en aérien qu'en sous terrain ou sous marin. Ce gros pétard a tellement fasciné les chemises brunes kaki que le moratoire sur ces explosions est remis régulièrement en cause "pour des raisons scientifiques!".
    Au nom de la sciences des baleines protégées sont massacrées et présentées sur des étals scientifiques de bouchers. Par confusion grammaticale les munitions à l'uranium appauvri ont été retirées des armements nucléaires. 14 ans après leur utilisation en Irak par le même pays qui a sévi au japon en 1945, la communauté internationale s'aperçoit à peine aujourd'hui qu'il y a eu une fois encore transgression de l'interdit nucléaire dans les conflits. Les Étasuniens sont de grands enfants qui ont l'air de ne pas vouloir se passer de leurs pétards atomiques. Ils font des jaloux parmi les nations qui aimeraient bien posséder ce, ces joujoux, non pas pour s'en servir obligatoirement, mais pour dire à la face de la planète: "moi aussi, je suis devenu grand (et responsable)". La Corée du nord, l'Inde, Israël, l'Iran se sentent majeurs, veulent caresser la crosse du pétard à gros pruneaux. Leurs aînés nient l'évolution des peuples, en refusant la confiance: "Touchez pas, c'est une arme sale!" Ceux-là même (Grande-Bretagne, France, Chine, Nébuleuse russe, États-Unis) entretiennent leur arsenal atomique au cas où! Bel exemple pour les pays dénucléarisés à qui on dénie le droit de posséder l'arme fatale, mais qu'on autorise à vivre dans la crainte du feu nucléaire. La pensée unique est celle du déjà fort qui le restera pendant des siècles et des siècles: Amène tes richesses,     je te dirai comment tu seras esclave.
Personne ne souhaite que l'on dicte ce que l'on doit faire. À l'échelle de nations sur une unique boulle que l'on appelle la Terre et avec ces "armes à Guédon", le résultat d'un conflit se réduit à un petit tas de poussière. Les menaces, les interdictions se jouent dans les états majors qui retiennent les informations dans un statu quo guerrier. Des milliers d'ogives nucléaires installées sur leur missile balistique sont prêtes à exploser au petit bonheur la chance. On connaît les bavures policières; les pétrolières sur les côtes, il nous reste à découvrir la bavure militaire.
Pour éviter cela, nous avons besoin, non seulement d'une adhésion mais aussi d'un mouvement populaire d'envergure. La France, championne de la prolifération du nucléaire civil, les États-Unis, cow-boys de l'univers doivent réétudier l'embrasement général de la planète. Des résistances se manifestent ça et là; elles sont de plus en plus nombreuses certes et dans les strates décisionnelles. Ne serait-il pas temps de créer ce réseau international de sortie du nucléaire?
    Les questions annexes ne tarderaient sans doute pas à se poser: quelle a été la conséquence de ces 2000 explosions nucléaires passées et de ces 500 réacteurs encore en activité sur le réchauffement climatique, dans quel monde le citoyen veut-il vivre, que faire des stocks de matières fissibles et des déchets radioactifs, comment éviter qu'un déséquilibré n'appuie sur le bouton "destruction du monde"?
Greenpeace a revu sa stratégie d'action vis à vis des acteurs associatifs à l'Assemblée Générale du réseau à Avignon en 2001: il a consenti à y participer comme simple association. Ne serait il pas temps, eu égard au coulage du Rainbow Warrior à Auckland en 1985, pour flânerie à Mururoa, et son action militante constante depuis les années 70 de se rallier derrière ce mouvement pour un réseau international? Boaw! C'est une idée! Nul doute qu'on aura tout intérêt à être dans le même réseau que les indiens grillés à Los Alamos, les populations de Tchernobyl, d'Hiroshima, de Three Mile Island et autres goîtreux de la thyroïde. Comme le réseau est voisin de pallier avec Greenpeace Lyon, Il vous sera sans doute aisé de leur en toucher deux mots. Et puis se sera peut-être le moyen d'expliquer à la planète entière le "syndrome nucléaire français" et ce qu'en pense ses détracteurs. Renforcer, initier des réseaux étrangers pourrait être un second souffle pour le réseau qui corne dans les oreilles du pouvoir français et qui n'est toujours pas écouté.
    C'est tout pour aujourd'hui. N'oubliez pas de vérifier tous les ans s'il ne manque pas des tuiles sur le toit de l'écologie, je ne voudrais pas être contraint à m'acheter un parapluie nucléaire!Il nous reste l'humour, que cela reste entre nous! À une autre fois.

Le 6 août 2005

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