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Vers un monde de l'imaginaire
21 mars 2008

260 Comment faire pour sauver la planète

et quel programme fournir pour un autre possible? n'étaient que les premières questions que la société civile commençait à se poser; nous étions 6 milliards, quelques 2000 ou 3000 à s'interroger vraiment et peu-être une centaine de revues qui les publiaient, une dizaine de millions de lecteurs...
onu    Ç'aurait dû être un enjeu pour la Terre entière, or les médias préféraient nous proposer des sujets plus légers: pas moyen de faire prendre conscience à la majorité de la population, que ce qui risquait de nous arriver ou à nos enfants était préoccupant. Jennifer, Roland Pires et tous ceux qu'on devait adorer, parce que connus, occupaient le cerveau cognitif de nos concitoyens et ceux, qui étaient soucieux de leur devenir, perdaient les pédales devant l'inconnu.
    Pour résoudre toutes ces interrogations, l'idée d'un grand jeu-concours, afin d'imaginer un futur écologique, dans un "altermonde", eut du mal à percer, pourtant... Nous tous; fermons les yeux, imaginons à quoi pourrait ressembler les bords d'une route, le visage d'une ville, la légendaire tranquillité de la campagne, la teneur des rapports avec nos voisins ou ceux qui sont un peu plus loin. Réouvrons-les, posons-nous la question sincèrement, à savoir si tous les sujets pendant ce rêve éveillé correspondent à notre attente, par rapport à ce qui existe réellement.
    Le sujet est difficile, large, laisse parler notre cœur, s'inscrit dans une démarche collective tout en consultant les individus.
    Évidemment, le plus ardu est de collecter et de synthétiser la matière écrite, nul ne peut juger du résultat. Parallèlement, des propositions peuvent être fournies par ceux qui ont réfléchi et œuvré sur le sujet. De cette manière, les intellectuels (ceux qui s'expriment) et la majorité silencieuse (à qui on a demandé de s'exprimer enfin) construisent ensemble le monde nouveau mâtiné d'ancienneté qui correspond au plus large spectre de la population. C'est sans doute, le seul moyen pour que les diplômés ne tournent pas éternellement en rond et que les autres aient enfin le sentiment d'avoir un peu été écoutés.
    Inversement, la grille de lecture aura du mal à s'accommoder de ceux qui essaieront de nous convaincre qu'il n'y a rien à faire devant la poussée de ce monde qui s'endurcit, que le petit pion que vous êtes individuellement ferait mieux de s'écraser avant de l'être vraiment. À ceux-la, je leur réponds invariablement: "Si tu crois qu'on ne peut rien faire, alors creuse un trou dans la terre et mets la tête dedans!", ou pour résumer: "Vous n'êtes pas Don Quichotte, vous êtes donc autruche."
    Ce n'est pas très diplomatique, mais se faire prendre du temps pour se faire dire que l'on perd son temps, est déjà une perte de temps, pour celui qui pense que l'on peut quand-même pousser ses idées un peu plus loin. Enfin, il y a toujours des dialogues à instaurer pour mieux se comprendre.

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