Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vers un monde de l'imaginaire
21 mars 2008

251 Dans ce nouvel ordre mondial

qui était en train de se mettre en place, les armées de tous les pays se retrouvaient sur la sellette, considérées comme les principaux fauteurs de troubles. La gloire militaire, les hauts faits d'armes se confrontaient aux pacifistes, désarmés, sauf en arguments.
POILUS    Il est vrai que les guerres existaient toujours à la surface de la terre, et les militaires avaient beau jeu de parler de missions humanitaires, les fusils pendaient toujours à leurs ceinturons. Un pacifiste, ironiquement s'indigna même que lorsque des attentats étaient perpétrés au bazooka, on ne cita pas la marque ou l'origine de l'engin destructeur.
    En écarquillant les yeux, l'ONU s'engagea alors à contrôler les ateliers et les usines d'armement pour envisager leur reconversion dans des industries civiles civilisées, comme facteur de paix. Parallèlement, la réduction des inégalités entre les pays du globe, ceux du sud, ceux du nord, devait apaiser les tensions.
    Une fois le processus engagé à l'échelle mondiale, accompagné d'une remise en cause des religions, de haines locales tenaces, de pratiques agricoles et environnementales erronées, la collecte des armes put être possible.
    Tel était le projet politique de l'ONU, enfin... toutes ces mesures devaient déboucher à terme sur un projet de "civilisation des militaires" (il fallait leur faire accepter l'idée que c'était eux-même qui apportaient la barbarie: gros morceau à leur faire avaler). Les milices, les factions, les armées de libération, les cohortes de vigiles étaient aussi concernées par cet élan général.
    Pour montrer l'exemple, l'ONU se débarrassa du corps des casques bleus (où sous le casque, il y avait un treillis kaki), pour se doter d'un corps des "pompiers de la paix", pouvant agir en préventif ou en curatif. Ces derniers garderaient un esprit militaire mais leur mission serait clarifiée: agir contre ceux qui attisent les conflits et qui tentent de mettre à feu et à sang des territoires entiers.
    Grâce aux observations des pompiers préventifs de l'ONU ou d'ONG (ceux qui sont habillés comme vous et moi), présents sur tous les terrains, observations corroborées plusieurs fois, les pompiers curatifs pouvaient finalement intervenir avant que les esprits ne s'échauffent. La majorité de la population concernée avait le pouvoir de donner le "feu vert" aux "hommes en rouge" (en référence à leur uniforme présenté à la veille de Noël et qui de surcroît avaient le pouvoir de tuer).
    La rapidité d'action de ces hommes pouvait étouffer dans l'oeuf une prise de contrôle d'une population par un malfrat ou un dictateur en herbe. La communauté internationale avait besoin de nettoyer minutieusement  ses institutions. Elle devaient garantir la paix dans le monde. Tout ce qui n'allait pas, était balayé, dans ses rouages organisationnels ou humains.

Publicité
Publicité
Commentaires
Vers un monde de l'imaginaire
Publicité
Publicité