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Vers un monde de l'imaginaire
21 mars 2008

234 Météorologie sans vent de panique

"    Comme nous pouvons le constater, sous toutes les latitudes et malgré l'effet du soleil qui est constant, le réchauffement climatique commence par une période glaciaire dans le cycle annuel. Beaucoup de glaciers des zones tempérées fondent et ceux qui restent encore continuent à fondre, le pôle nord en été se transforme en flaque.
image002    Toutes ces fontes fabriquent de l'eau, qui s'évapore, qui vont constituer les nuages. Avec la force centrifuge créée seulement par la rotation de la terre, ceux-ci migrent dans les zones tempérées, obstruant plus que de raison le passage des rayons du soleil. Les averses ont alors lieu détrempant tout, rafraîchissant l'atmosphère. Toutes ces fontes doivent se retrouver quelque part, n'est-il pas?
    L'effet semble naturel, sauf que maintenant, cela fait plusieurs années qu'il se reproduit régulièrement, aux mêmes périodes de l'année.
    Ce voile nuageux finit par disparaître au mois de juin pour laisser place éventuellement à une canicule épouvantable, jusqu'en octobre, pourquoi pas! Ces nouveaux phénomènes climatiques sont symptomatiques de ce que nous avons fait dans la biosphère des dizaines d'années durant.
    Des micro-climats différents de ceux connus avant sont clairement apparus en fonction de la densité et de l'importance de la biomasse plantée (celle qui est vivante), en fonction d'obstacles importants à franchir (par exemple la méditerranée) et l'incidence des rayons solaires au cours de l'année.
    Tout ceci entraîne des phénomènes météorologiques et catastrophiques violents, souvenons-nous des graves tempêtes de 1999, de l'élévation du niveau de la mer en baie de Somme deux années consécutives, des pluies diluviennes sur les façades méditerranéennes de la France...
    Des phénomènes similaires se produisent ailleurs: "El Nino", le gamin climatique, est en passe d'être disculpé. À chaque fois des cascades de conséquences humaines et écologiques s'ajoutent: feux de forêt pour le manque d'eau, érosion accélérée pour le trop d'eau.
    Jusqu'en 2004, les moyens envisagés, afin d'endiguer les conséquences de ces catastrophes, dîtes naturelles (puisqu'en fin de compte provoquées par les activités de l'homme) se sont révélés être des emplâtres sur une jambe de bois!
    L'achat de canadairs est prévu pour combattre les feux, mais pas grand chose pour éviter qu'ils ne se produisent, par un débroussaillage des sous-bois tout au long de l'année, par des politiques incitatives d'aménagement du territoire et de résorbtion du chômage, grâce à un travail utile à  la société toute entière: pompier préventif.
    Dans le cas des crues et des inondations, les vieux réflexes de plombiers débouchaient sur une évacuation rapide des flux, entraînant plus d'érosion, en contrepartie il nous était  demandé de nous esbaudir sur une tuyauterie propre.
    Aujourd'hui, on sait que la constitution de bassins de rétention ou de la bifurquation d'une partie des eaux vers des bras morts, que la mise en place de légers obstacles dans le ruisseau, que planter des arbres (pompes à eau végétales auto-amorçantes sans fil) le long des cours d'eau,  permettent à la faune aquatique de se redévelopper, à des biotopes de se reconstituer, à partiellement faciliter le traitement de certaines pollutions et à naturellement écrêter les crues.
    Tant pis pour les rafteurs et autres utilisateurs véloces de ces cours d'eau, rien n'y fera, la biodiversité, la sécurité de l'environnement est à ce prix restrictif."
    Nous venons d'écouter Georgette Mélangeon qui s'est intéressée au climat post-traumatique (2004 fut l'année où la population mondiale prit peur, à l'unisson, de la perte de toutes les biodiversités, une fois la prise de conscience faîte, elle décida d'oeuvrer globalement au renouveau planétaire) et elle travaille localement à retarder le phénomène érosif près de Limoges.

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