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Vers un monde de l'imaginaire
20 mars 2008

213 Oubli de la barbarie

image003    Les hommes peuvent être encore sauvés par l'humour, celui qui décape encore plus en profondeur de nos inconscients collectifs. Un éclat de rire suppose qu'on fasse confiance à des lendemains joyeux, toujours plus spirituels (ah! ah!), si on sait qu'il y en aura d'autres le surlendemain.
    Le droit au bonheur devrait être inscrit dans toute constitution d'individus rassemblés, car c'est la moindre des choses qu'une personne puisse espérer de son court passage sur terre. Il y en a qui n'en veulent pas, qui préfèrent se complaire dans la jouissance de la galère des autres: est-il souhaitable dans une société qui ne souhaite que vivre en paix, d'entretenir ces guerres pour sadiques, qui sont les pions, qui sont les fous, les éminences grises de ce jeu inique?
    C'est évidemment nous-même, nos aïeux, notre patrie européenne ou d'ailleurs, nos traditions ancestrales auxquelles il ne faut pas toucher,,, tout ce qui fait que le blocage de nos mentalités rejoint un noeud gordien. Nous sommes tous en train d'assister à l'émergence de cette unique question: l'humanité (et l'individu que je représente en écrivant ces lignes) a-t-elle vraiment gagner la récompense suprême qui est celle de pouvoir rester sur Terre pendant encore des milliers d'années?
    Futur, passé, présent et toutes les nuances s'emberlificotent dans les circonvolutions de notre cerveau; faire simple sans se prendre la tête en se disant que ce sera bon pour la Terre, bon pour le voisin, mêmes'il est à quatre pattes, fait ouah, ouah et peut salir la moquette. En fait, c'est renoncer à se prendre pour les rois du pétrole dans la création. Nous venons d'essayer, on a vu le résultat sur le cadre de vie, sur les rêves brisés, sur les corps mutilés d'attentats aveugles, sur l'effacement de nos personnalités.
image005    Si on se fond dans le moule du libéralisme; tout est vendable, tout est abimable dans une course effrénée au papier monnaie: "Du pognon; en avoir ou pas!", on risque de perdre définitivement le contact charnel aux beautés de la nature, de foncer finalement dans le mur du renoncement complet à faire quoi que ce soit.
    À vos jeux de mots verbaux pour la prochaine partie de freesbee bavard.

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