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Vers un monde de l'imaginaire
19 mars 2008

167 Un autre monde est possible: celui qu'on crée!

    Le boycott, forme de publicité inversée, s'il était bien mené, devrait normalement réveiller les plus indécis. La prise de conscience dans les domaines de la précarité, de l'écologie et tout simplement de l'avenir de la terre n'a pas encore assez de poids pour que la situation s'inverse. Jeter un petit bout de plastique dans la forêt n'est pas encore assez grave pour la majorité d'entre-nous, alors: attendre et agir. Nos habitudes de consommation sont dictées par la "pensée unique" des multinationales du dépérissement généralisé. Notre bien-être européen est à la merci des peuples opprimés et des pays exploités. Plus tôt l'opinion public se réveillera, moins dur sera le "lever du bon pied".
    Dans la pratique, c'est comment? Nous sommes pieds et poings liés avec un système de lois, doublé d'un schéma judéo-chrétien de pensées. Pour briser les chaînes du consensus mou, il faut s'extraire du mieux qu'on peut du système marchand, de la propriété et de l'idée assez librement consentie d'une classe dirigeante sur une classe assujettie. Personne n'est supérieur à une autre, les armes tenues par les milices  pour "nous protéger" s'avèrent être en fait des outils de paix sociale imposée. Prenons-en conscience et refusons le pas de l'oie. Supprimons les bénéfices des transnationales en n'achetant pas leurs produits, faisons vivre l'économie locale pour que les gens se rencontrent enfin. Plus cher! Qu'est-ce qui est plus cher: détruire la planète définitivement ou gagner quelques centimes d'euros sur une savonnette? Les raisonnements simplistes étant souvent les moins compris, chacun comprendra qu'il est libre de faire ce qu'il veut. Il s'agit de savoir ce que l'on désire dans la vie: les vertus du travail destructeur font bouillir une marmite au goût aigre, si ce n'est pire! Les recherches alternatives dans des domaines aussi variés que la vie de tous les jours se mettent en place; c'est à nous de les soutenir pour qu'elles émergent vraiment et durablement.
image002    Le capitalisme comme un animal blessé (surtout dans son orgueil) s'allie avec les Zélus pour imposer ses pilules et ses potions mortelles. Les dirigeants de pays signent des accords internationaux et après un laps de temps font claquer leurs bras contre leur corps en expliquant que ce qu'ils ont paraphé est impossible à tenir. Le pouvoir d'agir sur le monde leur a échappé, les affaires et le pognon virtuel dirigent le cerveau de presque tous les individus. On consomme l'ensemble de la terre  comme on fait brûler une bougie pour s'éclairer, le seule problème c'est qu'on a qu'une seule terre en rayon.
    Les résidus transformés de ressources naturelles jonchent le sol des villes et des campagnes proches. Sans que ce ne soit dit nulle part, la destruction crée de l'emploi; les morts produits par les guerres, la famine, les maladies sont, d'après leurs explications cyniques, inhérents à la "nature humaine" et constituent les effets collatéraux de notre bien-être occidental. On exclut, on catégorise au nom de notre suprématie colonisatrice, et on oublie facilement que chaque être humain/vivant  devrait avoir le droit de s'épanouir dans un monde apaisé.

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