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Vers un monde de l'imaginaire
16 mars 2008

27 Plateforme de FNE

image002    Après avoir lu en avril 1998 le projet de plate-forme de France Nature et Environnement presque exhaustivement, j'ai passé le chapitre naturaliste et sauté quelques paragraphes concernant le bouillon associatif, j'en arrive à la conclusion que je suis entièrement d'accord avec vous et que ce texte m'invite à continuer dans une voie que vous pourrez toujours trouver parallèle. Dans tous les cas et dans tout ce qui va suivre, sachez que je propose et que l'ensemble dispose; bonne lecture!
    Je discutais (café du commerce n'est-ce pas) un jour avec un ami bûcheron dans l'âme (pas de diplôme, pas de tronçonneuse) et je lui racontais mon engagement pour la nature: Puy de Dôme Nature Environnement, FRANE et FNE, et ne voila-t-il pas qu'il me rétorque:" qu'est-ce que vient faire environnement; quand je vais chez l'épicier et que je demande des yaourts nature, il n'est pas à la fraise, à l'ananas ni même à l'environnement: il est nature et puis c'est tout". Suite à cette remarque frappée du bon sens, j'imaginais France Nature et rien d'autre, force m'était de constater que le sigle était déjà pris, et par qui ...
    On ne peut être que d'accord qu'on a qu'une Terre et qu'il faut la protéger des méfaits de l'homme et de son argent dématérialisé. FNE le fait sur le terrain et est amené à côtoyer d'autres associations: de chômeurs, de paysans qui luttent dans une voie parallèle à FNE. Si on veut aller plus loin et plus rapidement, car l'industrie et ses monstres mécanisés risquent de ne pas nous en donner le temps, trop rationnels qu'ils sont pour exterminer une population, une espèce voire un règne. Ratissons large! (FNE = France Nature Etc.)
    Le but à atteindre par FNE (le développement durable de la Terre) est tellement évident que ceux qui s'y reconnaîtront n'auront aucun mal à travailler dans le même esprit. D'autres têtes de chapitres, d'autres réseaux pourront émerger et formeront une politique encore plus complète. Il faut agir vite et ce n'est ni en France, ni en Europe que cela se joue mais bien au niveau mondial; le désert qui avance, la forêt qui recule, l'eau qui devient rare alors que les 3/4 de la surface du globe sont des océans, l'eau qu'on canalise, que l'on force dans des chemins artificiels, que l'on pompe et qu'on refoule. Le bitume pendant ce temps là pose sa chape stérilisante. Et hop, tous à 130 km/h et malheurs aux hérissons compactés.
    J'aurai bien aimé un chapitre sur: "où va le monde". Un mm de poussière provenant en grande partie de la combustion du soleil tombe   par an, la forêt diminue annuellement  de la superficie de l'Autriche, le Sahara avance de 350 m par année, le prix de l'eau a augmenté de X % en 10 ans, la production électrique, le réseau autoroutier, le chômage, la précarité... C'était juste histoire de nous faire peur.
    Comme disent nos cousins de QNE (Quebec Nature Et puis quoi): "elle est con cette car". On pourra toujours dire qu'il y a trop de véhicules, qu'ils polluent trop, qu'ils sont mal utilisés, qu'il faut renforcer les lois de protection. Mais là on est sur la défensive. Soyons plutôt imaginatifs: par exemple, demandons aux banques mondiales de réindexer les monnaies sur du matériel tangible (l'or, le fer que sais-je). S'il y a refus, c'est que n'importe qui peut fonder une banque. Lorsque l'on fait les comptes mondiaux, la Terre étant ronde, le résultat devrait être égal à 0. S'il ne l'est pas, poser publiquement la question à l'opinion mondiale. Il vaut mieux un bon compte en Suisse qu'un mauvais / contentieux -> version laïque.
               / compte en cieux -> autre (à préciser).
    Dans la vie, il y a deux façons de se comporter avec autrui, soit on se dit: "il y a plein de gogos autour de moi, il n'y a qu'à les plumer", soit benoîtement on pense: "si je veux avoir des rapports sains avec les autres, autant commencer le premier". Les 2 façons de vivre peuvent se concevoir sauf que dans le premier cas, c'est la porte ouverte à tous les abus et à l'autodestruction. Devinez dans quelle catégorie je me classe? Ce fut une brève parenthèse, mais somme toute importante.
    Chacun essaie de comprendre le monde dans lequel on vit et de regretter d'avoir été livré sans notice fiable au départ. Il y a plein d'hypothèses qu'on prend pour des certitudes jusqu'au moment où un bouleversement, une petite précision remet tout en cause: ainsi je me suis posé la question: " pourquoi y a t'il de la vie sur Terre?" Parce qu'il y a de l'eau, et qu'en plus elle ne gèle pas. La Terre serait-elle à une distance telle du soleil et avec une rotation telle sur elle-même que l'eau à certaines latitudes pourrait couler, s'évaporer, former des nuages et des océans.
    La Terre fait 12°, ce serait la température moyenne de notre monde. Il suffit d'aller visiter le gouffre de Padirac en plein mois d'août pour se retrouver au dessus du magma à 12° aux environs de 45° de latitude. Mercure est trop près du soleil, Vénus est en pleine ébullition, Mars avec ses -30° le jour et -60° la nuit ne permet de fabriquer que des glaçons. Il reste la lune (voir texte ailleurs).
    Concernant la santé, il est temps de dire  aux médecins en premier et à ceux qui ont en charge la santé, qu'il n'est pas forcément bon de vouloir à tout prix regrouper les services de santé. Les hôpitaux de province se meurent car les CHU y envoient leurs moins bons sujets. Les patients finissent par se méfier des diagnostics et vont à la métropole de plus en plus pour des banalités (accouchements, premiers soins). Si le milieu médical se désengage du terrain, il laisse le champs libre aux médecines parallèles et ne peut plus assurer des urgences (15 mn maxi pour certains traumatismes). De plus qui dit que les services de la métropole régionale ne vont pas migrer dans 5 ans dans la métropole nationale, jusqu'à disparition complète.

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