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Vers un monde de l'imaginaire
16 mars 2008

8 Le jeu

image002    Le jeu, il y en a partout; c'est l'âme de la mécanique, mais c'est aussi l'âme humaine naviguant avec ses compromis, l'âme universelle.
    La terre n'est qu'un ellipsoïde, une sphère aplatie aux pôles, les pôles ne sont jamais au même endroit d'une année sur l'autre, d'un instant à l'autre. La terre gravite autour du soleil selon une ellipse (un  petit  rayon  et un grand rayon), les planètes de notre étoile ne forment pas une sphère autour du soleil mais une sorte de disque rebondi en son centre, ressemblant à une soucoupe volante et rappelant la forme des galaxies.
    Il semble que plus on s'éloigne de notre terre, plus les affaires deviennent complexes et incompréhensibles, il en va de même lorsqu'on se rapproche de la matière originelle.

    Les forces cosmiques régissent, qu'on le veuille ou non, nos actes. Imaginez que demain le soleil vienne à disparaître, autour de quoi tournerions-nous, que nous soyons plus près ou plus loin de celui-ci, que l'axe des  pôles ne soit plus 23° 27' par rapport à l'écliptique, que la lune ne soit plus là pour soulever les océans ou qu'elle se mette à tourner sur elle-même, tout alors bascule dans un futur incertain, dans un dérèglement des climats, des habitudes de l'homme (ou son extermination).
    Ne riez pas, car ces choses là peuvent arriver, la comète de Halley qui passe environ une fois par vie (76 ans) est là pour nous le rappeler, les trous noirs qui apparaissent çà et là pourraient nous entraîner vers un autre monde, la lune qui à force de nous regarder du même côté pourrait nous tomber sur la figure, le soleil pourrait se  refroidir plus tôt qu'on ne le croit et enfin l'homme lui-même, porteur jusqu'à présent de destructions (par inconscience le plus souvent) est en train de s'amuser avec des joujoux tous neufs, qui font de jolis champignons de 100 km de diamètre et de 10 km de haut.
    Dans ce dernier cas ce n'est pas la radioactivité qu'il faut redouter mais les effets de poussée sur la planète entière: bof me direz-vous, ouais bof, si l'on se fout de ce que pourra faire notre descendance. La terre  est une grosse boule très lourde, il lui faut beaucoup de force pour la déplacer et aussi beaucoup de temps,  lorsqu'on fait exploser une bombe atomique, on dispose d'un énorme réacteur qui envoie la planète dans le  cosmos, d'une façon imperceptible pour l'homme, mais la vitesse est imprimée et l'errance commence.
    Il ne faut pas non plus sombrer dans le pessimisme le plus noir; ce que l'homme a défait inconsciemment, il peut le refaire d'une façon réfléchie, à condition qu'il prenne conscience de l'étendue des dégâts assez tôt et qu'il retrouve le chemin de "La solution".
    "Pourra-t-on un jour vivre sur la terre, sans colère, sans mépris, sans chercher ailleurs qu'au fond de son coeur la réponse aux mystères de la vie?"
    "Dans le ventre de l'univers, des milliards d'étoiles naissent et meurent à chaque instant et l'homme apprend la guerre à ses enfants."
    "J'suis trop p'tit pour me prendre au sérieux,
    trop sérieux pour jouer le jeu des grands,
    assez grand pour affronter la vie,
    trop petit  pour être malheureux."
     "Verra-t-on un jour les être humains rire aux larmes de leurs peurs, enterrer les armes, écouter leur coeur qui se bat, qui se bat pour la vie."
La croisade des enfants / J. Higelin

    Je pense qu'aujourd'hui on a tous les éléments pour prendre notre destin en main. Depuis  Jésus Christ les connaissances humaines ont progressé, on a appris que la  terre était ronde et que le monde terrestre avait  ses limites, que nos voisins, malgré leur différence de langue, de couleur et de culture nous ressemblaient étrangement, que les blocs de l'Est et de l'Ouest se chamaillaient vainement pour une illusoire domination sur  les autres, pendant que le désert lui s'avançait lentement dans la brousse africaine, faisant des ravages humains sur son passage.
    Mais que peut faire un individu contre une société qui a pris ses habitudes, qui a  butté la moitié de la terre contre l'autre, qui ne résout ses  problèmes que grâce à des boucs émissaires bien commodes:

    "Nous ne faisons pas de fautes. Ce sont eux qui nous foutent la pagaille",  attention,  il faut bien choisir sa cible et en la matière;  prenons la plus faible, la minorité; c'est tellement plus facile.
    Nous nous rendons compte maintenant que le  monde  a  été complètement  exploré, qu'il  n'existe  guère d'endroits qui n'aient été foulés: on a voulu la lune on l'a eue, mars on l'aura, que nous sommes bien  seuls dans l'univers (à moins de croire aux OVNIS), que notre terre est bien isolée, qu'elle est unique jusqu'à présent et que notre destin est lié à tout ce qui vit.
    Dans ces conditions, tout ce qu'on peut imaginer à terme, c'est une vie heureuse et insouciante, nul besoin de recourir à la force, cela finira par nous tomber dessus (la terre est ronde). Mais il en faudra du  changement dans les mentalités, car dans l'immédiat qu'est ce qu'on  aurait envie d'enquiquiner les soviétiques, de mettre à  l'eau  les  arabes, de cogner sur les iraniens, de tirer sur les cambrioleurs et d'arnaquer son client.
    Dans une vue à court terme, c'est cela qui s'impose, mais à long terme et d'un point de vue mondial, les choses ne sont pas aussi limpides et frappantes.

    L'argent et  la  spéculation  ont  poussé  beaucoup d'hommes à engranger des  richesses  qui s'entassent  dans des coffres ou des  paradis fiscaux, cet argent ne sert qu'à entretenir un système en vase clos  et qui a tendance, de par son pouvoir centralisateur en spirale, à exclure de plus en plus de gens.
    De là, découlent les mécontentements populaires et les révolutions de masse, ces révolutions sporadiques que tout le monde peut prévoir après coup répartissent les richesses, en détruisant au passage des symboles de l'ancien régime et aussi des choses qui auraient pu servir au nouveau.
    C'est en cela que la révolution est dangereuse, car elle voile le véritable sens des valeurs; la vie, les bâtiments, les écrits n'ont sous le coup de la colère qu'une valeur très relative.
    Chacun souhaite (surtout les nantis) qu'il n'y ait rien de tel, même si pour les autres, il croit qu'une bonne guerre réveillera la jeunesse oisive de ce monde.
    Pourquoi ne pas répartir ces richesses dans le calme?, puisque tôt ou tard il y aura redistribution et c'est là qu'entre en jeu l'ivresse du  pouvoir et l'aveuglement de ceux qui ont envie de réussir et de contrôler les autres.

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